Le 11 mai, le gouvernement met l’enfance en danger.

Faisant fi des risques encourus pour les enfants et des inconnues qui entourent cette décision, c’est surtout pour forcer le destin des parents afin de reprendre le travail.

Ainsi ce que le MEDEF veut, E.Macron le fait.

Aucune stratégie massive de tests préventifs, de distribution de masques gratuits, aucune rupture avec les politiques qui ont amené la crise sanitaire.

Le désengagement de l’État renvoie la protection des personnes aux pouvoirs financiers déjà limités des maires avec le risque d’accentuer des inégalités territoriales entre villes riches et villes pauvres.

C’est l’égalité républicaine qui est mise à mal.

Dans ces conditions il est dangereux d’exposer les enfants et les salariés du public comme du privé au chantage patronal.

Nous pensons aussi aux agents du Département, auxiliaires de vie et personnel médico-social qui assurent avec courage la continuité du service public.

Ils doivent avoir l’assurance d’être protégés pour effectuer leurs missions.

Car aujourd’hui les moyens alloués à la santé et la promesse de l’État d’un budget d’urgence sont très insuffisants.

Aussi le Département doit se réunir et décider d’une stratégie et d’un budget pour y répondre.