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Des permanences téléphoniques pour répondre aux besoins 

Le Centre de planification et d'éducation familiale (CPEF) et les Maisons des Adolescents (MDA) ont mis en place des permanences téléphoniques pour ne laisser personne sans solutions.

Pour maintenir le contact avec les jeunes de 11 à 20 ans, les professionnelles des MDA ne manquent pas d'imagination : téléphone, SMS, mail et même à travers des « chat » de jeux vidéos. « Il y a des jeunes qui ont investi ces espaces de parole mais d'autres s'y refusent soit parce qu'ils sont sidérés par la situation soit parce qu'ils n'ont pas d'intimité dans leur lieu de vie pour le faire. Parler au téléphone, ce n'est pas si simple », admet Sabine Dauchet, la responsable. En ces temps de confinement, les inquiétudes les plus vives des parents comme des enfants concernent la scolarité : « C'est très angoissant pour eux de fournir un travail personnel alors qu'ils n'ont pas forcément le matériel ou les bonnes conditions pour le faire, surtout dans un contexte de Bac ou Brevet.» Certains jeunes ont été adressés au CHU pour une consultation pour contenir leurs angoisses et ainsi les protéger d'eux-mêmes.

« Il n'y a pas que le virus qui est problématique »

Le CPEF, ouvert deux jours par semaine à Amiens et un jour à Albert, assure lui aussi des permanences téléphoniques « C'est essentiel. Il faut pouvoir apporter des réponses car il n'y a pas que le virus qui est problématique, tout le reste continue : les contraceptions d'urgence, les IVG, les prises de risque au niveau de la sexualité... », indique Catherine Huette, médecin responsable du Pôle départemental de PMI. En complément, selon leurs besoins, les personnes peuvent être dirigées vers d'autres services : directement en pharmacie pour les contraceptions, au centre de prévention des maladies transmissibles ou encore au centre d'orthogénie des CHU d'Amiens et d'Abbeville...Objectif ? Que personne ne reste sans réponses et sans solutions.


Sandrine Bavard. 

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Les Maisons des Adolescents ont maintenu le contact par téléphone, mail ou même à travers des jeux vidéos avec près de 200 jeunes
© Christelle Bazin

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