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Fonds d’appui aux communes 2025

Mis à jour le 24/04/2025
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Afin de poursuivre le déploiement d’une politique de solidarité territoriale volontariste auprès de l’échelon communal, le Conseil départemental a décidé de prolonger jusqu’au 31 décembre 2025, le Fonds d’appui aux communes 2022-2024 tel qu’il a été créé par délibération n°22.3.4 du 4 avril 2022, puis modifié par délibérations successives des 10 janvier 2023, 26 juin 2023 et 11 décembre 2023. 

Dans une logique de garantie d’un maillage territorial équilibré et efficient, le soutien aux projets d’investissement des communes est donc apporté selon les 6 axes prioritaires d’intervention suivants :

  • la dynamisation des bourgs-centres visant à rendre les centres plus attractifs
  • les équipements culturels (médiathèques ; écoles de musiques ; centres culturels…)
  • la mise aux normes accessibilité/handicap des bâtiments, des espaces publics et des espaces naturels
  • l’aménagement des espaces publics (mobilier urbain ; signalétique ; mise en valeur paysagère ; sécurisation des traversées de communes hors route départementale ; démarche de bonne gestion des eaux de ruissellement ; de développement de la biodiversité et des mobilités douces écologiques et solidaires)
  • le patrimoine protégé et non protégé
  • les travaux relatifs aux bâtiments communaux 

Enfin, un axe complémentaire d’intervention correspondant à 10 % de l’autorisation de programme permet d’accompagner tout projet d’investissement des communes et notamment ceux réalisés sous maitrise d’ouvrage de Territoire d’Énergie 80.

Le dispositif est décliné selon les modalités suivantes :

  • bénéficiaires : communes samariennes pour les axes prioritaires d’intervention. Communes samariennes et Territoire d’Énergie 80 pour l’axe complémentaire d’intervention
  • taux de subvention maximal : 40 % du coût hors taxes des dépenses éligibles
  • assiette minimum des dépenses éligibles : 5 000 € HT
  • possibilité de présenter un dossier constitué de plusieurs opérations afin d’atteindre le seuil minimal de dépenses éligibles
  • Pour Territoire d’Energie 80 : aides plafonnées aux montants de l’axe complémentaire des enveloppes cantonales, et, dans la limite du plafond fixé à la commune qui bénéficie des travaux pour la période
  • participation minimale du maître d’ouvrage : 20 % du coût de l’opération
  • aide départementale cumulable avec d’autres financements publics
  • date limite de dépôt des dossiers : 31 décembre 2025

Déposez votre dossier et suivez son avancement sur le portail de demande de subvention du Conseil départemental.

Depuis 40 ans, les experts du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de la Somme, architecte, urbaniste ou paysagiste, vous conseillent dans l’ensemble de vos projets d’aménagement.
Leurs compétences et leur connaissance du territoire constituent de précieux atouts pour identifier les clés de réussite de vos projets. N’hésitez pas à les contacter !
CAUE de la Somme – 35 mail Albert 1er – 80000 Amiens
03 22 91 11 65 – caue80@caue80.asso.fr
Chaîne Youtube du CAUE : cliquez ici.

Aides agricoles et agroalimentaires aux investissements

Mis à jour le 17/12/2024
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Sur une superficie totale de 620 800 hectares, l’agriculture occupe 464 170 hectares, soit les trois quarts de la surface départementale. Cette surface agricole est valorisée par 5 070 agriculteurs et 8 910 salariés agricoles dans 4 740 exploitations agricoles.

L’agriculture samarienne représente des milliers d’emplois (8 500 actifs agricoles dont 4 920 chefs d’exploitation) et crée chaque année une part importante de la richesse du territoire.

Dans le domaine de l’agroalimentaire, 18 établissements de plus de 100 salariés représentent un effectif d’employés permanents de 4 440 personnes sur l’ensemble des filières (légumes céréales, alimentation animale, pomme de terre, lait…).
La Somme est l’un des premiers départements français pour le blé tendre, les pommes de terre de consommation et les pommes de terre féculières, les betteraves sucrières et les endives.

Les productions animales concernent les bovins, laitiers ou allaitants, sans oublier les ovins, avec l’AOP Agneaux de pré-salé de la Baie de Somme.

Soutien au monde agricole

Le Conseil départemental de la Somme a mis en place un ensemble de dispositifs d’aide afin que l’agriculture s’adapte, se modernise et se renouvelle dans un contexte mondial de plus en plus concurrentiel et pour répondre au plus près à la demande des consommateurs et notamment les Samariens.

Chaque porteur de projet est accompagné par le Département et ses partenaires dont la Chambre d’agriculture de la Somme et Agro-sphères.

La diversification en agriculture doit permettre de créer de la valeur ajoutée, d’améliorer la solidité financière des exploitations en multipliant les ressources de ces dernières.

A travers ces aides en faveur des exploitations agricoles, le Conseil départemental de la Somme souhaite encourager la création et le développement d’ateliers de diversification pour les exploitations agricoles et développer des activités agricoles créatrices de valeur ajoutée.

Pour quels investissements ?

Sont éligibles :

Les investissements spécifiques liés aux productions agricoles nouvelles ou à développer (Volet 1)

  • cultures végétales spécialisées : pleine terre, sous tunnel, sous serre
  • viticulture, cultures pérennes à bas niveau d’intrants et plants de haies et arbres sous conditions
  • élevages spécialisés
  • toutes productions sous SIQO (Signes officiels de Qualité et d’Origine)

IMPORTANT :
Le volet 1 du dispositif PAFI a un nouveau cadre juridique national validé le 30 novembre 2023.
Le dépôt des dossiers sur ce volet est donc de nouveau possible sur la plateforme régionale.
Néanmoins ce nouveau régime implique des modifications, dont certaines sont encore à l’étude. Un nouveau cadre PAFI va donc être mis en œuvre dans les prochaines semaines. Le Département vous tiendra informé dès que possible.
Merci pour votre compréhension.

Les investissements liés à la transformation et à la commercialisation des produits issus de l’exploitation agricole sous conditions, toutes filières confondues (Volet 2)

Ne sont pas éligibles :

  • les investissements immobiliers
  • les équipements et matériels d’occasion.

Qui peut en bénéficier ?

Les exploitants agricoles.

Quel montant ?

Le Pass’Agri filières mobilise des crédits :

  • Départementaux sur des projets avec des investissements éligibles compris entre 2 000 € et 3 999 €HT.
  • Régionaux et Départementaux sur des projets avec des investissements éligibles compris entre 4 000 € et 30 000 €HT.

Cette aide prend la forme d’une subvention d’investissement.

Les taux d’interventions du Département sont de (sous réserve d’éligibilité) :

Tranche 2 000 € à 3 999 €HT
Département seul
Tranche 4 000 € à 30 000 €HT
Département + Région
Volet 1
Productions agricoles nouvelles ou à développer
40% projet conventionnel
60% projet en Agriculture Biologique
10% + 30% soit 40% projet conventionnel
5% + 35% soit 40% projet sous SIQO ou agro écologique
10% + 50% soit 60% projet en Agriculture Biologique
Volet 2
Transformation et commercialisation sur l’exploitation
40% selon les projets10% + 30% soit 40% hors projet sous SIQO
5% + 35% soit 40% projet sous SIQO

Les demandes d’aide doivent être déposées sur la plateforme dématérialisée :

Attention : Aucun investissement ne devra être effectué avant l’examen de votre demande de subvention par le Conseil départemental.

Les dispositifs de subventions du Département sont suspendus jusqu’au vote du budget primitif 2025, à l’exception des subventions relatives au fonctionnement global des structures associatives.
Plus d’informations ici.

Depuis 2016, c’est environ 188 projets de diversification qui ont été accompagnés pour un montant de subventions de 885 985 €.

Plus d’informations au 03 22 71 83 57

Pour quels investissements ?

Investissements matériels et équipements en lien avec la transformation, le conditionnement, le stockage, et la commercialisation de produits agricoles. Ces investissements doivent permettre d’accroître la compétitivité de l’entreprise et la création d’emplois nouveaux (ou à défaut le maintien d’emplois locaux le cas échéant).

Qui peut en bénéficier ?

Les chefs d’entreprise agroalimentaire.

Quel montant ?

Le dispositif d’aide à la méthanisation du Département propose une aide maximale et cumulée de 40 % sur les investissements éligibles avec une subvention plafonnée à 50 000 € par projet.

Le dispositif d’aide du Département aux projets de développement et de création d’emploi des entreprises agroalimentaires propose une aide maximale et cumulée de 40 %. Un minimum de 50 000 € HT d’investissement est requis.

La subvention départementale sera déterminée en fonction des investissements, des créations d’emplois envisagées et du respect des taux d’intensité des aides publiques autorisées.

Les dispositifs de subventions du Département sont suspendus jusqu’au vote du budget primitif 2025, à l’exception des subventions relatives au fonctionnement global des structures associatives.
Plus d’informations ici.

Depuis 2016, 7 projets agroalimentaires ont été accompagnés pour un montant de subventions de 935 849 € et une prévision de 275 emplois créés.
Plus d’informations au 03 22 71 83 57.

Som’Innov – Appel à projets

Mis à jour le 16/12/2022
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L’appel à projets Som’Innov en faveur de l’innovation agricole, lancé par le Département, a pour objectif de permettre aux agriculteurs de développer ou expérimenter une innovation sur leur exploitation.

Dans la Somme, l’agriculture est un secteur majeur de l’économie : les terres agricoles représentent 3/4 des surfaces du département et impliquent de nombreux emplois et acteurs économiques.

Confrontée à un environnement économique mondial très concurrentiel, l’agriculture de la Somme doit s’adapter, se moderniser et se renouveler afin de gagner en compétitivité.
À travers cet appel à projets, le Conseil départemental de la Somme souhaite donc faciliter l’émergence et l’accompagnement d’activités innovantes dans les filières agricole, forestière et halieutique.

Cet appel à projets accompagne les exploitations agricoles dans la réalisation d’investissements dans des matériels innovants afin d’améliorer la gestion et les performances dans le domaine de l’environnement, favoriser le développement d’alternatives mécaniques et numériques à l’utilisation des phytosanitaires, de systèmes agricoles économes en intrants, de solutions technologiques de valorisation économique des agro-ressources.

Les exploitants agricoles :

  • qui souhaitent innover ou développer une innovation
  • qui souhaitent, par un partenariat, expérimenter sur leur exploitation des innovations de start-ups innovantes (créées ou en projet).

Les projets subventionnables peuvent recouvrir de très nombreux domaines : le numérique, la robotique, les outils d’aide à la décision, les systèmes intelligents de gestion, les outils de diagnostic, la valorisation de déchets agricoles vers les agro-ressources et les énergies renouvelables, l’amélioration de la productivité et de la qualité des produits (process de production), la transformation, la commercialisation…

Chaque projet déposé doit présenter un volet innovation.

L’aide départementale prendra la forme d’une subvention accordée aux exploitants agricoles sélectionnés et pourra représenter un montant maximum de 30% du coût HT des dépenses subventionnables avec un plafond de 50 000 €.

La sélection se fait en deux temps :
– un comité technique de sélection
– chaque candidat retenu est auditionné par un jury présidé par le président du Conseil départemental ou son représentant

L’évaluation des projets tient compte notamment de  :
– la viabilité économique
– le caractère innovant
– le potentiel de création de valeur et d’emplois
– l’impact environnemental
– l’impact sur les secteurs agricole, forestier, halieutique

Le dépôt des candidatures pour la 4e édition s’est clôturé le 15 juillet 2021.

Conseil départemental de la Somme
Direction de l’Attractivité du Territoire, Développement Agricole et Touristique
Edite Borges
03 60 01 53 92
eborges@somme.fr

Les projets accompagnés en 2020

Le projet consiste à élever des chenilles bombyx eri, espèce non toxique et non invasive, qui transforment les végétaux urbains en ingrédients d’intérêt pour la nutrition et l’obtention de biopolymères qui peuvent avoir différentes applications médicales et cosmétiques. Ce type d’élevage n’est pas présent dans le département.

Mise en place d’une solution connectée pour le pilotage et la surveillance de l’irrigation sur l’exploitation de l’EARL DELAPORTE FRERES. Les objectifs sont de réduire les risques pour la culture et l’utilisateur en cas de problèmes et apporter un réel soulagement dans l’organisation du travail.

Relance de la culture de luzerne et travail de valorisation sur l’ensemble de la chaîne de valeur par une CUMA.
Ce projet est issu d’une première réflexion portant sur 3 thématiques : des terres de qualité médiocre, la baisse de l’utilisation d’intrants et la valorisation de la luzerne en culture biologique.
Cette culture étant favorable à la biodiversité, des apiculteurs se sont manifestés pour installer des ruches afin de produire du miel bio.
Le choix de relancer une CUMA et de produire sous ce statut permettra une meilleure organisation des chantiers (mutualisation des moyens et baisse des coûts) et un regroupement commercial qui permettra un impact plus important sur le marché.

Production d’endives biologiques en container.
Ce nouveau système de production d’endives biologiques en container est constitué d’une salle de forçage et d’étagères équipées de gouttières mobiles. Il permet au delà de réduire les risques de maladies, de diminuer la sélection des racines.
Ce process est le premier sur le département.

Les projets accompagnés en 2019

Retrouvez notre reportage « La Somme, terre d’innovation agricole » dans le magazine en ligne Vivre en Somme n°116 (janvier-février 2019)

Depuis juillet 2018, la Somme compte une nouvelle offre en circuit court : des micro-pousses. Plus développées que les graines germées, elles sont au stade où les premières feuilles apparaissent. Concentrées en goût et nutriments, elles intéressent particulièrement les restaurateurs.
Un projet de Benjamin Cousin, agriculteur à Forest-l’Abbaye.

Avec sa fille Élise, Dominique Bayart, producteur de pommes de terre à Cerisy-Buleux, a décidé de réfléchir à une solution matérielle pour ne localiser les traitements que sur les rangs de pommes de terre, qui ne couvrent que 15 % de la surface de la parcelle.

Une partie des terres de l’exploitation de la ferme Les Voeux à Ailly-sur-Noye accueille des vignes. En 2024, les amateurs de blanc de blancs de Chardonnay pourront déguster la production 100% locale et bio de Martin Ebersbach.
Plus d’infos dans le magazine en ligne Vivre en Somme n°116 (janvier-février 2019).

D’un côté, Rémi Pelletier, directeur de la start-up Precifield basée en Seine-et-Marne, de l’autre Vincent Marcille, exploitant agricole à Corbie. Leur intérêt commun ? L’agriculture de précision, source de gain économique mais aussi environnemental.

Les projets accompagnés en 2018

À Saint-Léger-lès-Authie, dans 2 bassins de 250 m² et sous 15 cm d’eau, chauffée entre 30 et 40°C, pousse de la spiruline. Une sorte de petite algue que l’on retrouve sous forme de filaments ou de poudre. « Je suis le premier en France à produire de la chaleur avec de la paille pour faire de la spiruline, explique Marc Hossart. J’ai aussi créé un bassin d’évaporation pour utiliser les pics de chaleur de la chaudière et ainsi recycler les déchets de sels de la production. cet appel à projets me permet d’investir dans ce projet atypique et m’aide à promouvoir ma production. » La première récolte a eu lieu en septembre 2017. « La spiruline a plusieurs facettes. C’est bon pour les sportifs, mais aussi pour rééquilibrer son équilibre intérieur. Je l’ai moi-même découvert suite à des problèmes de dos », explique Marc Hossart. C’est ainsi que cet ancien producteur laitier a trouvé une nouvelle orientation ! Il espère vendre 500 kg de spiruline par an, principalement en direct. « Grâce cet appel à projets, j’ai un accompagnement dans mon projet. Cela m’aide aussi à promouvoir ma production », conclut-il.


Bruno Macron, chef d’exploitation du GAEC du Bois l’Eau à Bernaville, et Benjamin Mendou, gérant de la start-up Agrotecsol, se sont réunis pour expérimenter les sondes ATS de la société amiénoise. Cet outil d’aide à la décision permet l’acquisition et le traitement de plusieurs informations tels que le pH, l’humidité ou la teneur en éléments nutritifs du sol de la parcelle où il est implanté. Les données sont ensuite automatiquement analysées, puis accessibles via une application. La sonde sera installée en février 2018. « Je recherche, depuis que j’ai repris l’exploitation en 2015, des façons de réduire l’utilisation des intrants. Avec cette application, je pourrai apporter à mon blé la juste dose d’intrants et au bon moment », explique Bruno Macron. Le jeune agriculteur utilisera l’outil dans son champ de blé, une des cultures pour laquelle les besoins en azote sont essentiels. Cette solution réduira l’impact sur l’environnement de l’exploitation et permettra également à Bruno Macron de faire des économies en limitant sa consommation d’intrants. « C’est important d’être soutenu. Dans la Somme, on a vocation à être les porteurs de l’agriculture française avec nos terres fertiles. Il faut innover ! », insiste Bruno Macron.

À Laboissière-Saint-Martin, Pierre Standaert travaille avec son père depuis deux ans sur l’exploitation laitière. Il a souhaité investir dans un robot de traite plutôt que d’augmenter le cheptel. À cette machine est relié le laboratoire Herd Navigator afin d’améliorer la production de lait et d’assurer un suivi des 120 vaches.
L’appareil permet d’analyser 4 paramètres dont la reproduction et des pathologies éventuelles. « C’est un outil pour prévenir les risques de maladie. En agissant à temps, on réduit le taux d’antibiotique », souligne Pierre Standaert. Le coût de revient de ces analyses serait de 55 € par an et par vache. « Cela a certes un coût, mais cela va nous permettre d’améliorer nos résultats et d’acheter moins d’antibiotiques. Ce n’est d’ailleurs que le début, demain, nous pourrons faire une dizaine d’autres analyses avec ce genre d’appareil », souligne Pierre Standaert.

Pierre Lanckriet expérimente sur l’exploitation familiale son outil de suivi de production des poules pondeuses avec sa start-up Aniprev. « Nous élevons des poules pondeuses pour le plein air et le bio. Les gens veulent consommer autrement, mais ces deux types de production ont des coûts plus lourds et demandent un accompagnement. » Pierre Lanckriet a donc développé un carnet d’élevage connecté. Ainsi, l’éleveur rentrera ses données sur son smartphone et recevra des alertes sur le suivi de l’alimentation, de l’activité, de la production d’œuf… de ses poules. Un technicien et un vétérinaire pourront consulter les données et conseiller au mieux l’éleveur pour prévenir des éventuels maladies ou besoins de l’animal. L’autre avantage est la mise en réseau du carnet d’élevage, permettant à toute la chaîne d’être informée : de l’éleveur à l’abattoir, lorsque les poules seront réformées. Pierre Lanckriet a déjà intéressé des éleveurs aux Etats-Unis et au Canada. « L’agriculture est en train de pivoter, il faut être prêt à suivre », ajoute-t-il.

Face à la multiplication des Outils d’Aide à la Décision (OAD), Emmanuel de Visme souhaite mener une étude comparative de ceux-ci sur l’exploitation céréalière familiale et les rendements réels constatés. « Je suis ingénieur chimiste en toxicologie à la base : j’ai 10 ans d’expérience en laboratoire d’analyses environnement. Je pense que c’est important de mener cette étude pour savoir à quels outils d’analyse se fier pour réduire, par exemple, l’utilisation de produits phytosanitaires. Ce regard scientifique manque encore un peu. Je ne pense pas révolutionner l’agriculture, mais je sais qu’on peut faire mieux et plus. Je pars au moins sur 2 ans de recherche et développement, c’est important d’être soutenu par une collectivité. C’est un gage de confiance. » Véritable outil de réflexion, ce laboratoire permettra également une démarche d’anticipation sur les futurs normes envisageables. À terme, l’objectif est de créer un bureau de conseil pour orienter les exploitants agricoles dans l’utilisation des OAD.

Le soutien à l’élevage

Mis à jour le 21/07/2023
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Dans la Somme, les productions animales représentent 30 % du chiffre d’affaires agricole. Une exploitation agricole sur deux, soit près de 2 500 exploitations, pratique l’élevage, souvent avec d’autres cultures.

L’élevage bovin est prédominant dans les fermes samariennes orientées vers les productions animales, notamment grâce au système polyculture élevage.

Au niveau des races laitières, la Prim’Holstein représente plus de 80 % du cheptel du département, la Montbéliarde environ 10 % et la Normande environ 5 %. Près de 900 livreurs de lait sont dénombrés actuellement ; leurs livraisons annuelles moyennes atteignent les 479 000 litres.

Concernant les races allaitantes, la Charolaise et la Blonde d’Aquitaine représentent près de 90 % du cheptel bovin viande.

22 % du cheptel ovin de la région Hauts-de France est présent sur le territoire de la Somme, notamment grâce à la filière AOP des agneaux prés salés de la Baie de Somme.

L’élevage herbager contribue également au maintien des zones humides. Cependant, ces dernières années, on constate une baisse constante des éleveurs dans le département de la Somme.

En 2016, année de crise pour l’élevage français (fin des quotas laitiers, embargo russe, baisse de la demande asiatique…), on observe une baisse d’environ 8 % des vaches laitières du département, couplée avec la diminution du nombre d’éleveurs laitiers constatée précédemment.

Avenir élevage 80

Pour faire face à la crise, le Conseil départemental a été à l’initiative d’un plan d’actions intitulé « Avenir élevage 80 », avec la Chambre d’agriculture de la Somme et co-financé par le Conseil régional. Il s’adressait aux éleveurs qui souhaitaient moderniser leur exploitation en bénéficiant d’un appui technique complet via deux principales mesures : le plan de performance et le contrat de progrès.

Soutien à l’élevage – © C. Bazin

Les partenaires de ce plan d’actions avaient mis en place une charte pour définir les engagements respectifs de chacun : la charte « Avenir élevage 80 ». Elle réunissait le Conseil départemental de la Somme, l’État, le Conseil régional des Hauts-de-France, les organisations professionnelles agricoles et des opérateurs économiques.

De plus, le Département cofinance à hauteur de 280 000 € le Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAEA) pour soutenir les investissements dans les élevages samariens.

Découvrez les aides départementales agricoles et agroalimentaires aux investissements.

Pendant 2 ans, les chambres d’agriculture des Hauts-de-France se sont engagées dans la démarche Eurodairy avec pour objectifs :

  • d’étudier la résilience socio-économique des exploitations laitières dans leur environnement 
  • de développer l’attractivité du métier d’éleveur 
  • d’échanger-vulgariser afin de pérenniser les élevages laitiers de notre région.

Le groupe EuroDairy Hauts-de-France, composé d’éleveurs et d’acteurs de la filière lait régionale, a travaillé sur des solutions concrètes pour aider les éleveurs laitiers à faire face aux aléas externes et internes et ainsi assurer la pérennité de leur exploitation.

Pour cela, l’outil 2MAINS a été développé afin d’aider l’éleveur à réfléchir sur la cohérence de son système et de sa stratégie, en se positionnant sur chacun des cinq volets de la résilience (stratégie, technique, économique, social et environnement). La mise en œuvre de l’outil 2MAINS par la Chambre d’agriculture de la Somme auprès des éleveurs volontaires bénéficie d’un financement du Conseil départemental.

Sur la base d’un échange avec un conseiller, la saisie des données se fait en 2 heures et permet de fournir une interprétation immédiate des résultats. En fonction des réflexions de l’éleveur sur ses résultats, des approfondissements sont possibles par la suite.

Plus d’infos au 03 22 71 83 57

Accompagnement à la création-reprise d’activité touristique

Mis à jour le 24/01/2025
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Entre environnement rural, urbain et littoral, le département de la Somme dispose d’atouts favorables à l’essor de nouveaux projets touristiques.

Dans le cadre de sa politique de développement touristique, le Conseil départemental de la Somme organise, en lien avec les territoires, une mission de prospection d’investisseurs touristiques visant à renforcer le dynamisme économique localet maintenir une offre d’hébergements et de loisirs touristiques attractive.

Cette mission consiste à identifier et promouvoir des sites à potentiels susceptibles d’intéresser des investisseurs dans le domaine du tourisme, mais également à détecter des projets de création et de reprises de structures hôtelières et de loisirs (hôtels, restaurants, campings, terrains à vendre qui pourraient accueillir des projets touristiques etc…).

Accompagnement des investisseurs en recherche d’un lieu d’implantation dans la Somme

Vous avez un projet touristique ? Vous cherchez un lieu pour vous implanter ? Quel que soit le type d’activité touristique que vous envisagez de créer ou de reprendre, le Département de la Somme est à votre écoute pour vous accompagner dans vos démarches et vous orienter vers les partenaires territoriaux.

Nos services dédiés aux porteurs de projet :

  • Entretien téléphonique pour comprendre votre projet
  • Recherche de site d’implantation pour accueillir votre projet en fonction de vos besoins
  • Mise en relation avec les cédants et les bons interlocuteurs pour faire avancer votre projet
  • Apport de données statistiques de l’observatoire du tourisme de la Somme
  • Conseil sur vos recherches de financements
  • Accompagnement pour qualifier votre projet et obtenir un label

Consulter les biens à vendre dans la Somme

Accompagnement dans la recherche d’un repreneur ou dans la vente d’un bien à vocation touristique

Vous êtes propriétaire d’une opportunité immobilière, foncière, ou d’une activité dans le domaine touristique (établissement hôtelier, camping, restaurant…) ?

Le Département de la Somme vous accompagne dans la recherche d’un repreneur.

Nos services dédiés aux cédants :

  • Mise en place d’une visite sur site pour identifier le potentiel touristique
  • Rédaction de l’offre à promouvoir
  • Intégration du bien à céder ou à vendre sur la plateforme dédiée
  • Promotion de votre offre sur les sites majeurs spécialisés en immobilier d’entreprise
  • Mise en relation avec des porteurs de projet

Accompagnement des territoires Samariens dans le développement et l’amélioration de leurs offres et services touristiques

Le Département anime la démarche de détection et de prospection de porteurs de projets et d’investisseurs du secteur touristique. Dans ce cadre, un contrat a été conclu avec une société spécialisée dans la prospection d’investisseurs touristiques. L’outil développé, destiné à la détection de projets touristiques, est ensuite mis à disposition des territoires qui le souhaitent.

Nos services dédiés aux territoires :

  • Identifier un référent territorial pour faciliter les échanges
  • Echanges avec le territoire sur les besoins en matière d’accueil de nouveaux projets
  • Mise en place d’une stratégie de prospection afin de détecter les projets à forte valeur ajoutée pour la destination
  • Publication des offres du territoire sur la plateforme dédiée
  • Mise en relation avec des porteurs de projet

Accompagnement des communes rurales souhaitant maintenir des commerces et services de proximité

Afin de favoriser le développement d’une offre qualitative de bars-restaurants multiservices dans les villages, le Département accompagne les communes dans l’élaboration de leur projet.

Nos services dédiés aux communes :

  • Réflexion sur le projet et ses étapes
  • Identification des partenaires mobilisables
  • Recherche de subvention
  • Calibrage du projet en partenariat avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie
  • Recrutement d’un bistrotier 

Contact
Conseil départemental de la Somme
Direction de l’Attractivité et du Développement des Territoires
Tél.: 03 22 71 81 71
tourisme@somme.fr

Tourisme et handicap

Mis à jour le 03/04/2023
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Le ministère chargé du Tourisme s’est engagé en 2001 dans une démarche de sensibilisation des  professionnels et candidats des secteurs du tourisme et des loisirs, à l’accueil des personnes en situation de handicap qui veulent choisir leurs vacances et leurs loisirs en toute liberté et sécurité.

Tourisme & Handicap (T&H) est une marque d’État dite « collective simple ». Ce n’est pas un label.

La marque permet au consommateur de choisir librement des prestations touristiques accessibles et adaptées concernant 4 déficiences :

  • auditive
  • mentale
  • moteur
  • visuelle

Qui peut obtenir la marque ?

Les activités susceptibles d’obtenir la marque sont  nombreuses :
– Hébergement : camping, chambre d’hôtes, hébergement collectif, hébergement insolite, hôtel, meublé de tourisme, résidence de tourisme et village de vacances

– Les lieux d’information touristique : partenaire du tourisme et office de tourisme,

– Les équipement de loisir : établissement  de  loisir,  loisir  éducatif,  parc  de  loisir,  sport  de  nature et sortie nature,

– Les lieux de restauration : café, bar, brasserie et restaurant,
– Les lieux de visite : écomusée, lieu de visite, parc à thème, site de préhistoire, visite d’entreprise et visite guidée.

Une démarche volontaire et simplifiée

La marque « Tourisme et handicap » est le principal outil pour favoriser l’accès aux vacances des personnes en situation de handicap.

Il apporte une information fiable et objective sur l’accès des structures d’hébergement, des sites et des équipements touristiques .

Vous êtes prêts et souhaitez obtenir la marque ?
Allez sur : www.entreprises.gouv.fr/marques-nationales-tourisme

Pratique
Retrouvez toutes les informations utiles sur le site du ministère de l’économie et des finances : définition, cahier des charges, dépôt et suivi de candidature, outils de communication.
En savoir plus : www.entreprises.gouv.fr/marques-nationales-tourisme/marque-d-etat-tourisme-et-handicap

Contact
Christophe Desplanques
Somme Tourisme
06 83 98 97 87
c.desplanques@somme-tourisme.com
Plus d’infos ici.