Tribunes-nov.

Unis pour la Somme

BUDGET SUPPLÉMENTAIRE 2018 : NOS EFFORTS DE GESTION PORTENT LEURS FRUITS

Les 15 et 16 octobre, vos Conseillers Départementaux se sont réunis afin d’examiner le Budget Supplémentaire du Département. Il permet de réajuster le budget primitif adopté en début d’année, notamment par rapport à la progression continue des dépenses sociales. Cette session fut aussi l’occasion pour les différents groupes de la majorité de se réunir autour d’un seul et même groupe politique « Unis pour la Somme ».

DÉSENDETTEMENT, SOLIDARITÉS ET INVESTISSEMENT

Les efforts réalisés depuis le début du mandat ont permis à notre majorité de dégager un solde positif de près de 9 millions d’euros et ce malgré l’augmentation constante de nos dépenses sociales et la diminution de la participation de l’État. Des efforts de gestion courante qui, comme nous y étions engagés, font que nous puissions poursuivre le désendettement d’une part, mais surtout être en capacité d’investir pour créer de l’attractivité, de la richesse et donc de l’emploi.

Notre politique de soutien aux territoires, outre l’aide apportée aux communes et intercommunalités, va particulièrement contribuer à la revitalisation des centre-bourgs et à la mise en place d’un fonds de 400 000 € pour les communes victimes des intempéries survenues au printemps dernier. Ce dispositif, attendu, confirme le Département dans son rôle d’acteur majeur des solidarités territoriales.

Compétence importante du département, les collèges bénéficieront, grâce à nos efforts de gestion, de crédits supplémentaires pour des travaux de maintenance et de sécurisation.

DÉPENSES SOCIALES : LE GOUVERNEMENT DOIT AGIR

Nous espérions que la diminution du nombre d’allocataires du RSA, observée en 2017, se poursuivrait en 2018. Il n’en est rien : nous constatons une légère augmentation de 0,3 % sur les 6 premiers mois de l’année (elle a été de 20 % entre 2012 et 2016). De plus, l’État annonce une revalorisation du RSA de 1 %, non compensée, qui oblige le Département à inscrire 2 millions d’euros supplémentaires pour y faire face. Cette nouvelle augmentation imposée s’ajoute aux 10 % déjà consentis ces 5 dernières années et entièrement financés par les Conseils Départementaux. Le Gouvernement décide, les collectivités paient. Il en est de même en ce qui concerne la prise en charge des Mineurs Non Accompagnés (MNA) dont l’État assurait qu’il assumait son volet éducatif. Pourtant, à ce jour, nous assumons pleinement cette compétence, avec des dépenses largement en hausse. Depuis des mois, nous demandons des mesures efficaces de lutte contre les filières. Nous attendons aussi le fichier national de prise en charge des MNA pour ne pas multiplier les évaluations d’un département à un autre pour une même personne. Désormais, le Gouvernement doit agir : il s’y était engagé voici un an au congrès de l’Assemblée des Départements de France.

APPEL DE MARSEILLE : DÉFENDRE LES LIBERTÉS LOCALES

Cet engagement non tenu, comme d’autres, a poussé près de 1 500 élus locaux, dont le Président Laurent Somon, à alerter l’opinion sur les menaces qui pèsent sur les collectivités locales. Ils dénoncent un Gouvernement sourd qui, dans sa logique de recentralisation imposée, se sert des collectivités comme variables d’ajustement. C’est particulièrement le cas des Conseils Départementaux qui, après les baisses successives de dotations sous le quinquennat de François Hollande, subissent une absence de compensation pour les politiques qu’ils assument dans les territoires.

Notre majorité a réalisé plus de 5% d’économies de fonctionnement entre 2015 et 2018. Elle n’a donc pas attendu le Pacte financier, imposé aux autres collectivités locales par le gouvernement qui ne s’applique pas à lui même cette obligation !!!

Nos efforts permettent , comme nous nous y sommes engagés, de ne pas augmenter les impôts et de construire la Somme de demain.

Unis et déterminés, vous pouvez compter sur nous pour poursuivre notre engagement quotidien à votre service et au service de notre Département.

Somme à gauche

La Gauche dénonce la mauvaise gestion et le gâchis financier de la majorité départementale

Engluée dans le marécage de la tentative de suppression de 3 collèges et de la «Commission de l’oubli», la majorité poursuit sa dislocation interne et affaiblit l’image du Conseil départemental.

Un budget supplémentaire qui laisse transparaître une mauvaise gestion. En effet, le gel des ressources de notre Département est maintenu en affectant 34 millions d’€ sur la ligne des imprévus ! Les Samariens paient des impôts non pas pour que la Majorité départementale puisse créer un "coffre-fort de l’argent dormant" mais pour qu’il agisse.

Alors que la Gauche avait laissé un Département en bonne gestion de la dette, que veut dire près de 50 millions d’€ de remboursement anticipé de celle-ci qui devraient être plutôt engagés dans les investissements, l’action sociale, le tourisme, la lutte contre la pauvreté et l’illettrisme, ou encore la restructuration de nos collèges.

Notre Département est mal géré. Le taux d’exécution des dépenses est insuffisant. Et le maintien de la diminution massive des dépenses de fonctionnement met en péril l’existence même du Département : ‒28% pour le financement des urgences sociales, ‒22% pour le financement du tissu associatif, ‒50% pour le financement des collèges publics, tout cela sur la période 2015/2017.

Un gâchis financier de 20000€ inacceptable pour nos impôts. L’Administration départementale a reçu instruction de détruire les 280000 exemplaires de l’Édition d’été 2018 du Vivre en Somme qui annonçait, sans débat de l’Assemblée départementale, la fermeture du collège Guy Mareschal.

C’est pour quoi nous exigeons du Président Somon :

de faire publiquement toute la lumière sur ce gâchis qu’il a gardé sous silence

de préciser les responsabilités qui en découlent et d’indiquer quelles mesures il a décidé de prendre pour réparer le préjudice financier subi par notre Collectivité et ses habitants.

Rassemblement national

Encore de l’argent pour les migrants

La majorité LR au Conseil Départemental mène visiblement une politique pro-migrants avec l’argent des contribuables. 1.6 M€ de dépenses nouvelles pour les mineurs non-accompagnés (MNA), en plus des 7M€ initialement prévus. Alors que nos concitoyens souffrent, que les communes subissent une baisse de leurs dotations, nous sommes réduits à nous serrer la ceinture pour financer une immigration illégale que nous ne voulons pas.

Élues écologistes

Une rentrée sous haute surveillance ?

L’année scolaire 2017/2018 s’est achevée en toute beauté pour le président de notre département. Avec l’annonce surprise de la fermeture de trois collèges en guise de projet de sectorisation, l’arrogance des petits comptables aux responsabilités s’est traduite par une débâcle sans précédent qui a mobilisé au-delà des clivages politiques et affaibli considérablement un exécutif en mal d’existence. Espérons que cette majorité maintienne son président sous surveillance et restons mobilisés.

Génération.s

La majorité nous accorde ce maigre espace d’expression et bâcle nos débats. Peut-on en quelques mots seulement dénoncer toutes les attaques de la majorité départementale (droite et En Marche) contre l’éducation, les solidarités, l’écologie ? Peut-on en quelques mots présenter le projet de Génération.s pour une Somme humaniste, écologiste, solidaire ? Non. Voilà pourquoi nous vous donnons rendez-vous sur les réseaux sociaux : @generationsomme (twitter et Facebook) pour débattre et agir, à gauche.

PCF

Silence on compte!

Par définition la Commission Permanente du Département composée de tous les élus se réunit une fois par mois. Elle a pour mission de statuer sur les affaires courantes, délibère sur de nombreux dossiers comme par exemple la mise en place d’aides pour les personnes âgées ou les dispositifs de l’insertion…

Malheureusement elle est devenue une chambre d’enregistrement réduite à un rôle administratif qui expédie les engagements budgétaires. Pire, la session de fin d’année du budget supplémentaire est bâclée en 2 jours lorsque qu’auparavant on prenait le temps d’évaluer les actions pour mieux servir les populations. Le Département est aujourd’hui une calculatrice ! Il est urgent de remettre « l’humain d’abord » au cœur de l’action.

Front de gauche

L’égalité … où ?

La différence entre le groupe « Macron » et la droite ne relève que de la question de places...Pour le reste, ils accusent, ensemble, les « moins riches » d’être responsables de la crise menée de main de maître par la financiarisation qui les encadre !

La politique qu’ils mènent au niveau départemental s’inscrit pleinement à partir de ces critères, qui les unis pour diminuer les valeurs sociales, associatives et d’éducation, chères et primordiales pour les citoyens !