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Les assistants familiaux

Mis à jour le 16/06/2025
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Le Département recrute et forme des assistants familiaux. Près de 500 exercent actuellement dans la Somme. Leur mission : accueillir à leur domicile des enfants ou jeunes de moins de 21 ans confiés au service de l’Aide sociale à l’enfance, et leur offrir un cadre de vie éducatif, affectif, familial, structurant et sécurisant.

Qu’est-ce qu’un(e) assistant(e) familial(e) ?

Lorsqu’un enfant est en danger ou en risque de danger, le Conseil départemental assure sa protection via le service de l’Aide sociale à l’enfance. Celui-ci accueille des enfants ou jeunes de moins de 21 ans, dont les parents se trouvent temporairement dans l’incapacité d’assumer leur prise en charge.

Pour mener à bien ses missions de protection de l’enfance, le Département s’appuie sur des professionnels, parmi lesquels les assistants familiaux.

Leur mission est d’accueillir, à leur domicile, de manière continue ou intermittente, un ou plusieurs mineurs ou jeunes de moins de 21 ans, au parcours de vie souvent fragilisés, séparés de leur famille pour un temps donné, à la suite d’une décision judiciaire ou à la demande de leurs parents.

Les assistants familiaux apportent un cadre éducatif, affectif, familial, sécurisant et rassurant aux enfants ou jeunes qu’ils accueillent. Ils leur permettent d’acquérir des repères pour les aider à grandir et s’épanouir.

L’assistant familial participe à la construction et à la réalisation des projets de l’enfant, en lien constant avec les équipes pluridisciplinaires du Département en charge de la protection de l’enfance (éducateurs, psychologues, etc.), dont il est membre à part entière.

Tous les membres de la famille font partager à l’enfant accueilli leur vie familiale et lui donnent une place, sans toutefois oublier que cet enfant accueilli n’est pas le leur et qu’il maintient le plus souvent des contacts réguliers avec ses parents.

Une formation diplômante

Depuis une réforme de 2005, le statut de l’assistant(e) familial(e) s’est beaucoup professionnalisé pour améliorer la qualité d’accueil des enfants. Avant d’accueillir le premier enfant, l’assistant(e) familial(e) commence par effectuer un stage de préparation de 60 heures. En tant que travailleur social, il doit ensuite obligatoirement suivre une formation de 240 heures sur 18 mois relative à :
–    l’intégration de l’enfant ou l’adolescent dans sa famille d’accueil ;
–    l’accompagnement éducatif ;
–    la communication professionnelle.

Cette formation lui offre la possibilité, à terme, de passer le diplôme d’État d’assistant familial.

Un accompagnement dans l’exercice du métier

Le Département de la Somme a mis en place un réseau d’assistants familiaux ressource qui a pour objectif d’assurer une écoute et un soutien auprès des assistants familiaux, de contribuer au développement de leur professionnalisation et d’être un relais avec l’institution.

Des réunions sont organisées pour les assistants familiaux dans l’ensemble de la Somme afin de favoriser des échanges et des réflexions sur leurs pratiques professionnelles.

Plusieurs modalités d’accueil d’enfants sont possibles :

  • accueil permanent : 7 jours sur 7
  • accueil familial d’urgence : 7 jours sur 7
  • accueil de jour et accueil relais : accueil en journée et/ou accueil nuit et jour

Votre situation personnelle :

  • vous disposez d’un domicile en adéquation avec l’accueil permanent d’un enfant
  • vous êtes titulaire du permis de conduire et disposez d’un véhicule
  • vous n’avez pas fait l’objet de condamnation pénale incompatible avec l’exercice de la profession. Cette obligation s’étend aux personnes de plus de 13 ans vivant dans votre foyer.
  • vous êtes sans emploi, en reclassement professionnel, salarié à temps partiel ou retraité
  • vous avez une expérience parentale
  • aucun diplôme n’est requis

Votre motivation, votre savoir-être :

  • vous souhaitez accueillir à votre domicile un, deux ou trois enfants (maximum) âgés de moins de 21 ans et votre famille adhère à ce projet
  • vous êtes prêt à vous engager dans la durée
  • vous êtes disponible, bienveillant et à l’écoute des besoins des enfants
  • vous êtes prêt à veiller à leur bien-être, leur développement et leur éducation
  • vous avez le sens des responsabilités liés à la prise en charge de ces enfants aux parcours de vie parfois douloureux
  • vous êtes capable de poser un cadre éducatif structurant, cohérent
  • vous savez observer, écouter et prendre en compte les besoins spécifiques d’un enfant
  • vous respectez l’enfant accueilli dans son histoire familiale, sans jugement

Salaire mensuel net (sans ancienneté) pour un accueil permanent :

Pour l’accueil d’un enfant : 1 490,72 €

Pour l’accueil de 2 enfants : 2 267,23 €

Pour l’accueil de 3 enfants : 3 109,90 €

À ce montant s’ajoutent des indemnités et allocations (entre 508 et 609 € par mois, selon l’âge de l’enfant) pour couvrir les frais liés à la vie quotidienne, l’entretien, l’habillement, l’argent de poche, les fournitures scolaires, les loisirs, le cadeau de Noël, le cadeau d’anniversaire, etc.

Une prise en charge des déplacements et de certains frais liés aux projets des enfants (achat de vélo, colonie de vacances, etc.) pourra également être attribuée.

Etre assistant familial est une activité à plein temps qui exige une grande disponibilité afin d’assurer les divers déplacements liés aux droits de visite, aux suivis spécifiques pour l’enfant ou encore aux réunions et formations professionnelles.
Certaines activités accessoires peuvent néanmoins être cumulées si elles sont compatibles avec la prise en charge prioritaire de l’enfant (vente à distance, création artistique…).

Les assistants familiaux bénéficient d’abattements fiscaux calculés en fonction du nombre de jours de garde d’enfant. Ainsi, grâce à ces avantages fiscaux, une grande part des assistants familiaux ne sont pas sujets à l’impôt sur le revenu.

Les assistants familiaux bénéficient des droits suivants :

  • un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) avec le Conseil départemental
  • 35 jours de congés payés par an et 1 week-end par trimestre de repos, selon le mode d’accueil
  • une formation initiale obligatoire rémunérée d’une durée de 300 heures, préparant au diplôme d’État d’assistant familial
  • des formations tout au long de la carrière pour enrichir la pratique et les compétences
  • en tant qu’agents du Département, les assistants familiaux bénéficient des avantages sociaux de la collectivité (participation employeur mutuelle et prévoyance, adhésion au Comité national d’action sociale, etc.)

Le métier d’assistant(e) familial(e) en 5 questions-réponses

Faux ! Comme pour une adoption, il faut se préparer à accueillir des enfants qui arrivent avec une histoire, un passé et souvent un univers différent du votre.
Mais l’accueil n’est pas une adoption, c’est un moment dans le parcours de vie de l’enfant. Et l’assistant(e) familial(e) a toujours à accompagner l’enfant dans ses relations avec sa famille. C’est cette dernière qui garde l’autorité parentale.

Vrai ! L’assistant(e) familial(e) doit être en mesure d’accompagner l’enfant accueilli dans des déplacements fréquents. Il est donc préférable de posséder un permis de conduire. S’il n’en a pas, il existe des aides pour lui permettre de le passer.

Vrai ! Tous les membres de la famille font partager à l’enfant accueilli leur vie quotidienne et lui donnent une place. C’est une responsabilité collective, un engagement à prendre ensemble. Il ne s’agit pas pour autant d’être une famille modèle, mais un modèle de famille pour les enfants accueillis.

Faux ! Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une chambre individuelle pour chaque enfant accueilli. Néanmoins, il est important que, comme dans une famille, l’enfant puisse disposer d’un espace privé qui correspond à ses besoins, selon son âge, son vécu…

Faux ! Même s’il travaille à domicile, l’assistant(e) familial(e) fait partie intégrante d’une équipe pluridisciplinaire composée d’assistants sociaux, d’éducateurs spécialisés et de psychologues. Observateur privilégié de l’enfant au quotidien, il évalue ses besoins qu’il communique à l’ensemble de l’équipe.

Le parcours pour devenir assistant(e) familial(e)

Voici les différentes étapes du parcours vous permettant de devenir assistant(e) familial(e) :

1) Vous êtes invité à participer à une réunion d’information organisée par le service de Protection Maternelle et Infantile (PMI). Ces réunions vont vous permettre d’échanger avec des professionnels (puéricultrices, référents enfance…).

2) Vous déposer un dossier de demande d’agrément familial, nécessaire pour exercer la profession d’assistant familial. 

3) Votre demande est évaluée par le service de PMI qui vérifie que les conditions d’accueil garantissent la santé, la sécurité et l’épanouissement des enfants accueillis.

4) Si les conditions sont remplies, vous obtenez l’agrément. Celui-ci fixe le nombre d’enfants accueillis qui ne peut être supérieur à trois.

5) Titulaire de l’agrément familial, vous adressez votre candidature au service de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) du Département de la Somme.

6) Votre candidature fera l’objet d’une étude approfondie : constitution d’un dossier administratif, entretiens d’évaluations sur votre projet d’accueil, aptitude médicale à l’exercice de ce métier.

7) Si votre candidature est retenue, vous signerez un contrat de travail avec le Département de la Somme.

8) Vous serez ensuite formé au travers d’une formation obligatoire de 60 h, préalable à l’accueil d’un premier enfant. Cette formation est assurée et financée par le Département de la Somme.

9) Vous accueillez un premier enfant et vous vous professionnalisez dans les mois qui suivent dans le cadre d’une formation continue.

Devenez assistant(e) familial(le) !

Vous souhaitez devenir assistant(e) familial(le) ou en savoir plus sur le métier ? Complétez le formulaire ci-dessous pour être invité à une réunion d’information.
Attention, ce formulaire ne s’adresse pas aux personnes déjà titulaires de l’agrément. Celles-ci doivent contacter le 03 22 97 21 14 ou envoyer un mail à pgarcia@somme.fr

    * En cochant cette case, je certifie sur l’honneur l’exactitude des informations communiquées ci-dessus, et reconnais avoir pris connaissance des informations suivantes : Les données recueillies ne sont utilisées que pour la participation aux réunions d'information organisés par le Département. Elles ne sont transmises à aucun tiers. Le Département s'engage à ce que la collecte et le traitement des données soient conformes à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 ainsi qu'au règlement européen 2016/679. Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, suppression, et d'un droit d'opposition au traitement de vos données personnes. Consultez les mentions légales pour en savoir plus : https://www.somme.fr/mentions-legales/

    * champs obligatoires


    Contact

    Pour plus de renseignements sur le métier d’assistant(e) familial(e) et sur l’obtention de l’agrément :
    – complétez le formulaire ci-dessus
    – ou contactez le 03 22 97 23 94
    – ou envoyez un mail à agrements-amaf@somme.fr
    – ou envoyez un courrier à
    Conseil départemental de la Somme
    Direction enfance et famille
    Service PMI
    Site départemental Simone Veil
    49 boulevard de Châteaudun
    BP 32615
    80026 Amiens

    Vous êtes déjà titulaire de l’agrément et souhaitez adresser votre candidature pour le recrutement ?
    – contactez le 03.22.97.21.14
    – ou envoyez un mail à pgarcia@somme.fr
    – ou par courrier :
    Conseil départemental de la Somme
    Direction Enfance et Famille
    Service départemental des assistants familiaux
    Site départemental Simone Veil
    49 boulevard de Châteaudun
    BP 32615
    80026 Amiens

    L’Espace Des Droits de l’Enfant

    Mis à jour le 15/12/2022
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    Un enfant en danger autour de vous ? Un doute ou une interrogation sur le quotidien vécu par un mineur ? Contactez l’Espace Des Droits de l’Enfant au 03 22 97 22 97 (ou le 119), 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

    L’Espace Des Droits de l’Enfant a été créé par le Conseil départemental de la Somme pour prévenir les violences faites aux enfants de 0 à 18 ans. Il reçoit de façon confidentielle les appels et les courriers de professionnels ou de particuliers confrontés à des situations où des mineurs semblent en danger.

    Le service transmet les informations reçues aux professionnels médico-sociaux du Conseil départemental, afin qu’ils puissent intervenir auprès des familles pour les soutenir, les accompagner et les aider.
    Cela peut passer par :

    • la mise en place d’un espace de parole,
    • un accompagnement à domicile  par un professionnel,
    • des aides financières,
    • l’éloignement d’un ou plusieurs enfants avec l’accord des parents.

    Les cas les plus complexes feront l’objet d’une transmission à la Justice, au Procureur de la République qui pourra demander au Juge des enfants de recevoir la famille, pour lui proposer son aide.
    Par ailleurs, l’Espace Des Droits de l’Enfant peut également conseiller et orienter les personnes ou organisations (associations, instituts…) qui souhaitent évoquer une situation,  les droits, les devoirs et les procédures judiciaires liées à la situation d’un mineur.

    Contacter l’Espace des Droits de l’enfant
    La ligne téléphonique est ouverte 24h/24 et 7j/7.
    Le 03 22 97 22 97 fonctionne du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30. Le soir et le week-end, ce numéro est relayé directement par le numéro national, le 119 « Allô enfance en danger », partenaire du Conseil départemental de la Somme.
    Vous pouvez également écrire ou rencontrer l’équipe du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.

    Direction enfance et famille
    Service de l’Aide Sociale à l’Enfance
    Pôle Prévention
    Site départemental Simone Veil
    49 Bd de Châteaudun – CS 32615
    80026 Amiens Cedex 1
    Tél. : 03 22 97 22 97
    Email : espace.droitsenfant@somme.fr

    Comment reconnaître un enfant en danger ?
    Les signes qui peuvent vous alerter :
    –    l’enfant porte des traces de coup
    –    il change brusquement de comportement (isolement, agressivité, tristesse)
    –    il prononce des phrases surprenantes par rapport à son âge
    –    vous voyez ou entendez des choses qui vous choquent dans son environnement.
    Vous avez un doute ? Réagissez !

    Que se passe t-il quand les violences ont lieu la nuit ?
    Le 119 contacte, selon les cas, la police, la gendarmerie, les pompiers, le SAMU, l’astreinte locale de l’aide sociale à l’enfance  pour qu’ils interviennent en urgence.

    Pourquoi est-il important de signaler une situation d’enfant en danger ?
    Informer de la violence faite aux enfants est un devoir citoyen. Dans la Somme, 2 300 enfants sont repérés et accompagnés chaque année. Plus de 500 d’entre eux ont été suivis grâce aux appels du voisinage et de la famille reçus au 03 22 97 22 97. Des actes courageux de protection qui peuvent sauver des vies.

    Devenir parent par adoption

    Mis à jour le 23/01/2025
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    Vous envisagez d’adopter un enfant, né en France ou à l’étranger, pour lui offrir une famille ? Le pôle Adoption et liens de filiation du Conseil départemental est votre interlocuteur privilégié avant, pendant et après l’arrivée de l’enfant.

    À chaque étape de votre parcours et sous la responsabilité du responsable de pôle, assistante, psychologues, travailleurs sociaux, référent pour l’adoption internationale, référent pour la consultation des dossiers ainsi que l’équipe d’assistantes familiales spécialisées vous informent et vous accompagnent.

    Patience et réflexion sont nécessaires pour franchir pas à pas les étapes de l’adoption.
    En effet, si en France de nombreux enfants sont séparés de leurs parents, peu peuvent être adoptés. Un projet d’adoption peut donc prendre plusieurs années.

    L’agrément :

    Préalable obligatoire pour pouvoir adopter en France ou à l’étranger, l’agrément est délivré par la présidente du Conseil départemental sur avis de la Commission d’agrément. L’agrément ne correspond pas à un droit à accueillir un enfant et ne signifie pas pour autant qu’un enfant vous sera confié immédiatement.

    Qui sont les enfants en attente d’une famille en France ou à l’étranger ?

    Peuvent être adoptés :

    •    les enfants pour lesquels les père et mère ou le Conseil de famille ont valablement consenti à l’adoption
    •    les  pupilles de l’État
    •    les enfants déclarés délaissés

    Qui peut adopter selon la loi française ?

    • Toutes personnes âgées de plus de 26 ans
    • Les couples non mariés dont la durée de communauté de vie est d’un an et âgés l’un ou l’autre de plus de 26 ans
    • L’écart d’âge doit être de 50 ans maximum entre le plus jeune des adoptants et l’adopté

          À savoir
          – On peut adopter un ou plusieurs enfants, la présence d’enfant au foyer n’est pas un obstacle.

          –  Vous adressez une demande d’agrément par courrier à

          Madame la présidente du Conseil départemental de la Somme
          Direction Enfance et Famille – Pôle adoption et liens de filiation
          43 rue de la République – CS 32615 – 80026 Amiens Cedex 1

          – Dans les 2 mois suivant la réception de votre courrier, vous serez invité à une réunion d’information portant notamment sur le déroulement de la procédure et la réalité de l’adoption nationale et internationale. Un dossier administratif vous sera également remis.

          – La poursuite de votre démarche est conditionnée par la confirmation de votre demande et l’envoi du questionnaire administratif complété des justificatifs demandés.

          – Une évaluation de votre situation familiale, de vos capacités éducatives et des possibilités d’accueil d’un enfant sera réalisée par un référent social.

          – Une évaluation du contexte psychologique dans lequel est formé votre projet, sera confiée à un psychologue.

          Une fois ces évaluations réalisées, votre candidature sera soumise à la Commission d’agrément.

          2 voies possibles :

          •    l’Agence française de l’adoption (AFA) : organisme public
          •    les Organismes Autorisés pour l’Adoption (OAA) : organismes privés, ils sont 6 habilités à fonctionner dans la Somme
           

          Pour en savoir plus, vous pouvez vous adresser au pôle adoption et liens de filiation du Conseil départemental : 03 22 97 23 24

          En accueil collectif

          Mis à jour le 01/12/2023
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          Crèches, haltes-garderies, jardins d’enfants : découvrez les différentes structures qui peuvent accueillir votre enfant dans la Somme, pour un accueil régulier ou occasionnel.  

          Les établissements d’accueil du jeune enfant

          Plus communément appelés crèches, ils proposent pour la plupart un accueil régulier ou occasionnel, à temps partiel ou à temps complet, pour les enfants de moins de 6 ans. Dans ces établissements, l’accueil est assuré par des personnels qualifiés qui veillent à la santé, à la sécurité, au bien-être et au développement des enfants qui leur sont confiés. Ils accueillent les enfants en situation de handicap et proposent pour la plupart un accueil d’urgence.

          Quelques repères pour vous aider à mieux comprendre les différents modes de garde collectifs :

          • Les établissements Multi-accueil

          Ces structures proposent un accueil régulier et occasionnel.

          • Les Micro-crèches

          Les micro-crèches proposent un accueil régulier et occasionnel dans une petite structure de 10 places maximum.

          • Les Haltes-garderies

          Ces établissements ne proposent qu’un accueil occasionnel.

          • Les Jardins d’enfants

          Les jardins d’enfants proposent un accueil régulier et occasionnel pour les enfants de 2 à 5 ans révolus.

          • Le service d’accueil familial

          Ce service service conjugue accueil collectif et accueil par un(e) assistant(e) maternel(le) : l’accueil est assuré par un(e) assistant(e) maternel(le) à domicile. Périodiquement, les assistant(e)s maternel(le)s et les enfants se retrouvent dans les locaux de la crèche pour des activités. Dans ce mode de garde, les parents ne sont pas les employeurs des assistant(e)s maternel(le)s.

          Cliquez ici pour rechercher un mode d’accueil près de chez vous.

          A voir également : l’accueil par les assistant(e)s maternel(le)s.

          Afin de favoriser l’emploi et l’accès de toutes les familles, notamment les plus vulnérables, aux structures d’accueil collectif du jeune enfant, le Département peut octroyer une aide de 1 000 € à l’investissement pour la création de chaque place en crèche ou micro-crèche associative ou publique, sur présentation de factures d’acquisition de mobilier ou de matériel éducatif.

          Une aide au fonctionnement de 1 000 € peut également être accordée pour chaque place créée en crèche ou maison d’assistants maternels (MAM) labellisée « AVIP » (vocation d’insertion professionnelle).

          Le pôle départemental de Protection Maternelle et Infantile (PMI) du Département de la Somme vous informe et se tient à votre disposition.

          Vous trouverez ci-dessous les dernières recommandations relatives aux Modes d’accueil 0 – 3 ans.

          Pour toutes questions, nous vous invitons à contacter votre interlocuteur Référent covid-19 Petite Enfance.

          Appels à projets Insertion

          Mis à jour le 29/05/2019
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          Appel à projets Enfance et famille

          Mis à jour le 27/05/2019
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          Le soutien à la parentalité et l’aide sociale à l’enfance

          Mis à jour le 13/07/2023
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          Par différents dispositifs de soutien à la parentalité, directement ou par l’intermédiaire d’associations mandatées, le Conseil départemental accompagne et aide les parents à éduquer leurs enfants et à subvenir à l’ensemble de leurs besoins éducatifs, affectifs, scolaires, culturels, sociaux et sanitaires.

          Le Réseau d’écoute, d’appui, d’accompagnement des parents (REAAP)

          Le Réseau d’écoute, d’appui, d’accompagnement des parents – de la Somme regroupe des parents et des associations qui proposent sur le territoire de la Somme des occasions de rencontres et d’échanges entre parents. L’objectif est de mettre à disposition des parents différents services permettant d’assumer pleinement, et en premier lieu, leur  rôle éducatif : actions d’informations, conférences-débats, groupes de paroles et d’échanges, activités parents-enfants, espaces-rencontres pour le maintien des liens parents-enfants, actions diverses favorisant la relation entre les familles et les institutions.

          Le parrainage de proximité

          Le parrainage de proximité consiste pour des personnes ou des familles qui le souhaitent à apporter bénévolement un soutien affectif, éducatif et moral à un enfant en difficulté, quelque soit son âge. Les parrains de proximité accueillent l’enfant sous leur toit, hors de son milieu de vie habituel, pour nouer des liens privilégiés sur un temps suffisamment long pour permettre à une réelle relation affective de se construire.

          La demande de parrainage émane le plus souvent des parents qui y voient une possibilité de soutien tant pour l’enfant que pour eux-mêmes. Le parrainage se fait dans le respect de la famille et de ses prérogatives.

          Pour en savoir plus sur le parrainage de proximité ou devenir parrain, consultez le site de l’association France Parrainages.

          L’aide sociale à l’enfance et le soutien à la parentalité

          Les services de l’aide sociale à l’enfance du Conseil départemental peuvent soutenir les parents qui le demandent dans la prise en charge et l’éducation de leurs enfants ou dans la gestion de leur budget, dès lors que les difficultés rencontrées – financières, éducatives  ou sociales – ont un impact sur le bien-être de l’enfant.

          Différents professionnels du Conseil départemental ou de structures mandatées par le Département peuvent intervenir en fonction des problèmes rencontrées :

          • Les techniciens d’interventions sociale et familiale peuvent accompagner les familles rencontrant des difficultés qui perturbent la vie quotidienne de l’enfant. Il s’agit, avec les parents, de donner ou redonner des repères élémentaires aux enfants dans des domaines aussi divers que la santé, l’hygiène, l’alimentation, la sécurité, la scolarisation, les loisirs, tout en respectant les choix éducatifs des parents.
          • Une aide éducative à domicile peut également être apportée aux parents confrontés à d’importantes difficultés sur le plan éducatif pour lesquelles ils ne sont pas parvenus à trouver de réponses sans aide extérieure. Un projet éducatif est alors construit pour l’enfant, en concertation avec les parents qui conservent le plein exercice de leur autorité parentale. Cette aide éducative permet également de recréer des liens entre parents et enfants.
          • Un accompagnement en économie sociale et familiale peut également être proposé pour soutenir les parents confrontés à des difficultés financières ayant des conséquences sur les conditions de vie de l’enfant : les professionnels en Economie sociale et familiale apportent alors aux parents des conseils pratiques dans la gestion du budget familial pour garantir les conditions de vie matérielle des enfants (alimentation, santé, habillement, activités sportives, culturelles et de loisirs).
          • Le Département pilote et coordonne le dispositif de repérage des situations de danger ou de potentiel danger dont des mineurs peuvent être victimes. Il recueille les informations préoccupantes qui lui sont transmises par les particuliers, par le numéro national de l’enfance en danger (N° vert 119) et par l’ensemble des acteurs qui souhaitent signaler un danger concernant un enfant. Des professionnels spécialement formés évaluent ces situations et des mesures adaptées à chaque situation sont décidées, soit en lien avec les familles, soit en lien avec la Justice (cliquez ici pour plus d’infos sur l’Espace des droits de l’enfant).
          • Le Département assure l’accueil et l’accompagnement des mineurs et des jeunes majeurs de moins de 21 ans qui font l’objet d’une mesure de protection et ne peuvent plus, temporairement, rester au sein de leur famille. Le cadre et les objectifs de ces accompagnements sont définis collectivement entre le Département, les parents, l’ensemble des partenaires qui suivent l’enfant et la Justice, si la mesure de placement est décidée par un magistrat. Les enfants et les jeunes sont accueillis au sein d’un des 11 établissements d’accueil collectif du Département (maisons d’enfants, lieux de vie ou pouponnières pour les moins de 3 ans) ou chez l’un des 400 assistants familiaux embauchés par le Département. Le Département assure le suivi et le contrôle de l’ensemble de ces lieux d’accueil.

          Si vous rencontrez ce type de difficultés avec votre enfant et souhaitez être accompagné par le Département, nous vous invitons à prendre contact auprès de la Maison Départementale des Solidarités et de l’Insertion (MDSI) la plus proche de chez vous.

          La médiation familiale

          Dans des situations de rupture familiale ou conjugale, la médiation familiale permet de recréer ou restaurer le lien social ou familial et d’avancer des solutions à des situations conflictuelles : avec l’aide du médiateur familial, personne extérieure au conflit, indépendante, qualifiée et sans pouvoir de décision, il s’agit de rétablir progressivement un dialogue constructif là où il y a rupture, entre parents ou entre parents et leurs enfants.

          À travers échanges et entretiens, la médiation va permettre d’aborder les différents problèmes liés au conflit familial, de prendre en compte très concrètement les besoins de chacun dans l’intérêt de l’enfant.

          Les personnes intéressées par une médiation familiale peuvent être parents, enfants ou grand-parents. La médiation peut intervenir avant, pendant ou après la séparation.

          Si vous souhaitez entamer une médiation familiale, contactez l’un des organismes ci-dessous. L’entretien d’information est gratuit.
          – Association Yves Le Febvre (AYLF)
          646 rue de Cagny BP 58819 Amiens cedex 2
          Tél. 03 22 53 52 78
          mediationfamiliale@aylf.asso.fr
          -Association Enquête et Médiation (AEM)
          6 place Louis Daudré 80200 Péronne
          Tél. 03 22 85 10 98
          mediationfamiliale80@assoaem.org

          En savoir plus :

          Adoption et origines

          Mis à jour le 02/01/2025
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          Vous envisagez d’adopter un enfant, né en France ou à l’étranger, pour lui offrir une famille ? Le service Adoption et liens de filiation du Conseil départemental est votre interlocuteur privilégié avant, pendant et après l’arrivée de l’enfant.

          À chaque étape de votre parcours et sous la responsabilité du chef de service, assistante, psychologues, travailleurs sociaux, référent pour l’adoption internationale, référent pour la consultation des dossiers ainsi que l’équipe d’assistantes familiales spécialisées vous informent et vous accompagnent.

          Patience et réflexion sont nécessaires pour franchir pas à pas les étapes de l’adoption.
          Bon à savoir : 
          Une fois par mois, vous pouvez rejoindre un groupe de parole, pour échanger avec d’autres parents adoptants.

          En effet, si en France de nombreux enfants sont séparés de leurs parents, peu peuvent être adoptés.  Un projet d’adoption peut donc prendre plusieurs années.

          L’agrément :

          Préalable obligatoire pour pouvoir adopter en France ou à l’étranger, l’agrément est délivré par la présidente du Conseil départemental sur avis de la Commission d’agrément. L’agrément ne correspond pas à un droit à accueillir un enfant et ne signifie pas pour autant qu’un enfant vous sera confié immédiatement.

          Qui sont les enfants en attente d’une famille en France ou à l’étranger ?

          Peuvent être adoptés :

          •    les enfants pour lesquels les père et mère ou le Conseil de famille ont valablement consenti à l’adoption ;
          •    les  pupilles de l’État ;
          •    les enfants déclarés abandonnés.

          Qui peut adopter selon la loi française ?

          – Deux époux mariés depuis plus de 2 ans, ou âgés l’un et l’autre de 28 ans minimum

          -Ttoute personne âgée de plus de 28 ans, célibataire, pacsée ou mariée. Lorsqu’elle est mariée, elle doit obtenir le consentement de son conjoint, si celui-ci ne désire pas lui-même adopter l’enfant.

          À savoir :

          – La différence d’âge entre l’adoptant et l’adopté doit être d’au moins 15 ans. Elle est ramenée à 10 ans, s’il s’agit de celui du conjoint.

          – On peut adopter un ou plusieurs enfants, la présence d’enfant au foyer n’est pas un obstacle.