Le soutien à l’élevage
Dans la Somme, les productions animales représentent 30 % du chiffre d’affaires agricole. Une exploitation agricole sur deux, soit près de 2 500 exploitations, pratique l’élevage, souvent avec d’autres cultures.
L’élevage bovin est prédominant dans les fermes samariennes orientées vers les productions animales, notamment grâce au système polyculture élevage.
Au niveau des races laitières, la Prim’Holstein représente plus de 80 % du cheptel du département, la Montbéliarde environ 10 % et la Normande environ 5 %. Près de 900 livreurs de lait sont dénombrés actuellement ; leurs livraisons annuelles moyennes atteignent les 479 000 litres.
Concernant les races allaitantes, la Charolaise et la Blonde d’Aquitaine représentent près de 90 % du cheptel bovin viande.
22 % du cheptel ovin de la région Hauts-de France est présent sur le territoire de la Somme, notamment grâce à la filière AOP des agneaux prés salés de la Baie de Somme.
L’élevage herbager contribue également au maintien des zones humides. Cependant, ces dernières années, on constate une baisse constante des éleveurs dans le département de la Somme.
En 2016, année de crise pour l’élevage français (fin des quotas laitiers, embargo russe, baisse de la demande asiatique…), on observe une baisse d’environ 8 % des vaches laitières du département, couplée avec la diminution du nombre d’éleveurs laitiers constatée précédemment.
Avenir élevage 80
Pour faire face à la crise, le Conseil départemental a été à l’initiative d’un plan d’actions intitulé « Avenir élevage 80 », avec la Chambre d’agriculture de la Somme et co-financé par le Conseil régional. Il s’adressait aux éleveurs qui souhaitaient moderniser leur exploitation en bénéficiant d’un appui technique complet via deux principales mesures : le plan de performance et le contrat de progrès.
Les partenaires de ce plan d’actions avaient mis en place une charte pour définir les engagements respectifs de chacun : la charte « Avenir élevage 80 ». Elle réunissait le Conseil départemental de la Somme, l’État, le Conseil régional des Hauts-de-France, les organisations professionnelles agricoles et des opérateurs économiques.
De plus, le Département cofinance à hauteur de 280 000 € le Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAEA) pour soutenir les investissements dans les élevages samariens.
Découvrez les aides départementales agricoles et agroalimentaires aux investissements.