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Un enfant en danger ? Contactez le 119

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Négligences, violences psychologiques, physiques ou sexuelles, à la maison, à l’école ou ailleurs, si vous pensez qu’un enfant est en danger : contactez le 119.

Briser le silence, contacter le 119

Par peur de mal faire, par tabou ou par crainte des conséquences, les maltraitances faites aux enfants sont insuffisamment signalées, y compris par l’entourage proche ou les professionnels de proximité. Lorsqu’ils ont été confrontés à un cas de violence envers un enfant, seuls 33 % des témoins ont fait appel à la police, et 18 % à un numéro d’urgence. Un enfant décède tous les 5 jours dans le cadre familial.

Il est donc essentiel de briser le silence et responsabiliser tous les adultes du quotidien, de leur donner les clés pour faire preuve de vigilance et de les inciter à agir sans attendre, même en cas de doute.

Alerter les autorités dès la moindre suspicion est primordial :

  • en composant le 119, numéro national d’appel
  • via le site web de l’enfance en danger (www.allo119.gouv.fr), avec possibilité de remplir un formulaire en ligne et de converser par tchat pour les moins de 21 ans

Le 119 (numéro de téléphone ou site web) est confidentiel, gratuit et accessible 24h/24, 7j/7.

Au-delà de son rôle clé de prévention, d’orientation et de transmission vers les services compétents pour protéger les mineurs, le 119 est un espace d’écoute et de conseil, qui peut être sollicité même en l’absence de certitude. L’alerte est un levier essentiel de la protection des enfants contre les violences.

Le 119 peut être composé par tous : les adultes inquiets pour un enfant, les enfants et adolescents confrontés à une situation de risque et de danger, pour eux-mêmes ou pour un autre enfant qu’ils connaissent.

En cas de doute, appelez le 119. Un appel peut tout changer.

En cas de danger grave et immédiat, contactez les services de première urgence :

  • 114 par SMS : pour les personnes sourdes ou malentendantes
  • 17 ou 112 : Police ou gendarmerie
  • 18 ou 112 : Pompiers
  • 15 : Samu

Les violences frappent partout

Les enfants de tout milieu et de tout âge peuvent être victimes de maltraitances.

Elles peuvent être exercées par des personnes en position d’autorité, souvent au sein même de la famille, mais aussi par d’autres enfants ou adultes.

Elles peuvent se produire dans tous les lieux de vie de l’enfant : 

  • à la maison, 
  • à l’école, 
  • dans un club de sport, 
  • un établissement de soins ou de prise en charge du handicap, 
  • dans tout autre lieu public.

Ces violences infligées aux enfants peuvent être : 

  • physiques, 
  • sexuelles, 
  • psychologiques, 
  • liées à des négligences graves comme l’absence de soins, de nourriture ou de sécurité affective.

Repérer les signes d’alerte

Les violences faites aux enfants ne laissent pas toujours des marques visibles.

Elles se manifestent souvent à travers des signes physiques, émotionnels ou comportementaux, qui varient selon l’âge de l’enfant

Chez les enfants de moins de 6 ans :

  • Changements brusques du comportement (agitation, opposition, repli sur soi, désintérêt pour le jeu).
  • Troubles du sommeil ou des conduites alimentaires.
  • Régressions soudaines (dans la propreté, le langage ou la motricité).
  • Douleurs physiques récurrentes (maux de ventre, maux de tête, malaises).

Chez les enfants de plus de 6 ans :

  • Difficultés scolaires.
  • Troubles des conduites alimentaires et de l’humeur (irritabilité, tristesse, colère).
  • Comportements en opposition, en retrait, fugues, anxiété.
  • Troubles de l’attention.
  • Douleurs physiques récurrentes (maux de ventre, maux de tête, malaises).

Chez les adolescents :

  • Décrochage scolaire.
  • Troubles relationnels marqués (agressivité, isolement, provocation).
  • Conduites à risque (automutilations, addictions, délinquance).
  • Troubles anxieux, dépressifs ou des conduites alimentaires (anorexie, boulimie…).
  • Douleurs physiques récurrentes (maux de ventre, maux de tête, malaises).

Plus d’informations ici.

En cas de doute, appelez le 119. Un appel peut tout changer.


[1] Étude ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles et l’institut Toluna Harris janvier 2025