La continuité hydro-écologique du fleuve
La directive européenne cadre sur l’eau (2000/60/CE) fixe un objectif d’atteinte du bon état pour les milieux aquatiques. Elle intègre également le plan national Anguille et répond à l’article L214-47 du code de l’environnement.
Dans ce cadre, le Département se doit de rétablir la libre circulation des poissons migrateurs en « effaçant » les barrages sur son domaine, soit par des travaux d’aménagement (passes à poissons, rivières artificielles), soit par des mesures de gestion des ouvrages.

Afin de favoriser la continuité hydro-écologique sur le fleuve Somme et faciliter la migration des poissons, le Département a aménagé des rivières artificielles et passes à poissons sur 8 sites, pour un coût total (travaux et études) de près de 3,7 M€ :
- gestion par vannages à Saint-Valery-sur-Somme
- rivière artificielle à Pont-Rémy (coût des travaux et études estimé à 319 000 €)
- passe à anguilles au barrage de Long inférieur (coût des travaux et études estimé à 91 000 €)
- passe multi-espèces au barrage de Long supérieur (coût des travaux et études estimé à 594 000 €)
- passe multi-espèces à Lamotte-Brebière (coût des travaux estimé à 700 000 €)
- passe multi-espèces au barrage du pendu à Amiens (coût des travaux et études estimé à 1,16 M€)
- rivière artificielle au barrage de la chaudière à Amiens (coût des travaux et études estimé à près de 495 000 €)
- passe multi-espèces à Hangest-sur-Somme (coût des travaux et études estimé à 813 000 €)
3 nouveaux aménagements sont à l’étude à Picquigny, Ailly-sur-Somme et Abbeville – Six moulins.

Ces travaux sont subventionnés à hauteur de 80% par différents partenaires. Le suivi de l’efficacité des ouvrages est assuré par la Fédération départementale des associations agréées de pêche et de pisciculture, grâce notamment à des systèmes de vidéo-comptage (Long, Amiens).
Des travaux sont aussi réalisés par d’autres maîtres d’ouvrage sur le fleuve (usine Saint-Michel à Amiens – DREAL) et sur les affluents, comme la Nièvre.