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Téléphone grand danger

Mis à jour le 15/12/2022
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Violences intra-familiales : cliquez ici pour consulter tous les numéros d’urgence

Après une phase d’expérimentation dans 13 départements, la Somme bénéficie du déploiement du dispositif national téléphone Grand Danger dans le cadre du plan de lutte contre les violences faites aux femmes. 6 téléphones portables d’alerte sont ainsi mis à disposition afin de mieux protéger les victimes de violences conjugales.

Le Conseil départemental de la Somme s’est engagé depuis plusieurs années aux cotés de l’Etat pour mieux prévenir les violences conjugales ou intrafamiliales en participant notamment à l’élaboration du plan départemental de prévention et de  lutte contre les violences faites aux femmes.

Un téléphone d’urgence

Un nouveau dispositif est mis en place : le téléphone portable d’alerte, aussi appelé téléphone Grand danger.

Il s’agit d’un dispositif simple : un téléphone portable muni d’un bouton d’appel d’urgence pré-programmé permet par simple pression sur la touche d’alerte d’être mis en relation avec un télé-opérateur. Si la situation le nécessite, ce dernier demande l’intervention des forces de l’ordre afin de protéger la victime. A travers ce téléphone d’urgence qui peut être actionné 24H sur 24, 7 jours sur 7, la victime se sent « reliée », entourée en permanence et sécurisée.

En 2016, il y a eu 29 signalements ayant donné lieu à 14 enquêtes et 9 femmes ont pu bénéficier de ce dispositif.

Un accompagnement global de la victime

Ce dispositif a permis de sauver des vies, d’interpeller et de sanctionner les auteurs. Il repose également sur un accompagnement global de la victime, mobilisant le partenariat des acteurs de lutte contre les violences faites aux femmes : l’État, les associations et les collectivités territoriales.  Une association locale impliquée dans le dispositif, accompagne la victime, en dehors des cas de danger imminent.  

Dans la Somme, 6 téléphones grand danger sont mis à disposition dans le cadre du plan de lutte contre les violences faites aux femmes, cofinancé par l’État et le Conseil départemental. Ils sont accordés par le procureur de la République après évaluation du danger encouru par la femme victime de violences.