Logo conseil departemental de la Somme
Icône de loupe pour la recherche

Gauche démocrate républicaine

Mise à jour le 22/03/2024
J'aime

Le groupe Gauche démocrate républicaine dénombre 5 élus.
Président du groupe : Laurent Beuvain

Membres : Dolorès Esteban, René Lognon, Guillemette Quiquempois, Jean-Claude Renaux

Le contenu des tribunes est sous l’entière responsabilité des président(e)s de groupe.

L’ARGENT PUBLIC POUR L’ÉCOLE PUBLIQUE

S’il n’est pas question de rouvrir un conflit entre l’école publique et privée, nous privilégierons toujours et exclusivement les établissements publics du département, notamment dans une période où l’argent public se fait rare et prioritairement lorsque les inégalités sociales se creusent.
L’école privée sous contrat est financée à 73 % par l’argent public de tous les contribuables alors qu’elle accueille des familles plus favorisées tout en accentuant la non-mixité sociale. L’année dernière, 9 milliards sont allés au privé.
La motivation des parents qui se dirigent vers le privé, c’est la perception d’un école « de bon niveau » et « un sentiment de sécurité ».
Aussi, dans quelle mesure le financement de l’école privée ne fragilise-t-elle pas l’école publique ? À côté de chez vous, dans quel état est le collège public ?
Si la loi oblige le département à financer le fonctionnement des établissements privés a minima il n’est pas autorisé à financer l’investissement.
Pourtant, des délibérations ont peut-être contourné la loi pour faire bénéficier des écoles privées d’argent public par le biais du budget participatif.
Il est urgent qu’un débat s’ouvre et porte le choix de renforcer l’école publique car l’école privée subventionnée par l’argent public prospère sur les fragilités essuyées par l’école publique. Plus un sou pour le privé.
Priorité à l’éducation publique, le seul bien commun, gratuit et équitable pour tous.

BIEN SE LOGER

Les élus communistes ont toujours été mobilisés pour faire entendre les droits des locataires à être bien logés.

Ces derniers mois nous avons accompagné partout les habitants très en colère face aux hausses astronomiques des provisions des charges d’énergie, des loyers et pour dénoncer les logements dégradés.

Nos initiatives ont rencontré des succès qui ont fait baisser les quittances des loyers et engagé des rénovations locatives.

Nos interventions publiques répétées au département pour relayer les problèmes rencontrés par les Samariens ont aboutis à l’organisation d’une conférence départementale avec tous les bailleurs sociaux publics et privés.

Dorénavant une charte d’engagement conditionne le concours financier du département en fixant aux bailleurs des devoirs vis à vis des locataires et des demandes des élus.

Le CD80 financera les bailleurs à condition de mieux prendre en compte les demandes des personnes fragilisées par un handicap, victimes de violences, les jeunes demandeurs.

Mais aussi de mieux protéger les locataires pour ne pas leur faire subir des hausses des loyers inconsidérées.

Le logement social doit le rester et à ce titre garantir des conditions de vie de grande qualité pour un prix des loyers modestes.

LE DÉPARTEMENT JOUE PETIT BRAS

Le Département a adopté fin juin un budget supplémentaire sans bonne surprise pour les habitants.

La majorité a rejeté les propositions de l’opposition pour répondre à l’urgence sociale et aider les familles Samariennes touchées par les hausses des prix à la consommation et la flambée des énergies.

L’aide exceptionnelle d’un chèque énergie a été rejetée, le chèque coup de pouce alimentaire n’a pas été reconduit et rien du tout pour aider financièrement les foyers à changer leur mode de production de chaleur.

Les réalisations des investissements pour la construction des nouveaux collèges et des établissements pour les seniors sont au ralenti et pourtant on nous dit que les efforts engagés sont du jamais vu.

En effet on ne voit rien et on n’inaugurera pas grand-chose sinon des effets d’annonces pour faire croire le contraire.

Le slogan du Département se dit «Proche de vous » mais il n’aura jamais été aussi loin des préoccupations quotidiennes des habitants.

Les agents sont malmenés, la souffrance au travail se répand et les bénéficiaires du RSA sont culpabilisés et menacés d’une perte d’allocation.

Ajoutez à cela une attitude méprisante de l’exécutif majoritaire pour faire taire l’opposition.

Rien ne va plus.

Mieux habiter

Le Département de la Somme compte 40 450 logements du parc social pour 303 000 logements. 120 000 personnes, 21 % de la population habite un logement social public ou privé. Le Conseil départemental accompagne depuis toujours les bailleurs sociaux dans la construction, la réhabilitation de l’habitat ou en garantissant leurs emprunts. Ce qui accorde au CD près de 900 logements sur un contingent réservataire. Il était logique que le CD clarifie auprès des bailleurs les critères qu’il exige pour mieux habiter. Un accueil soigné des personnes en situation de handicap, des femmes victimes de violences, des jeunes travailleurs, des jeunes couples et des situations d’urgences.
De rappeler son attente d’une offre de logements sains et une rénovation thermique le Département agissant pour lutter contre l’habitat insalubre et contre la précarité énergétique. Les élu-e-s communistes ont obtenu l’organisation d’une réunion avec tous les bailleurs en raison des difficultés vécues par des locataires. Les pratiques des bailleurs étant différentes les uns des autres. Une charte d’engagement afin de bien loger les personnes et limiter les hausses des charges et des loyers pourrait être proposée.
Le Conseil départemental de la Somme doit être le garant d’un grand service public du logement.

LES PRIX FLAMBENT ET C’EST LA FAUTE DE PERSONNE !

Le pouvoir d’achat est en chute libre, tous les prix à la consommation explosent et personne n’ est responsable de quoi que ce soit.

Le gel des dotations de N.Sarkozy dès 2011 fragilise le département mais aucun élu de la majorité départementale n’a soutenu ne serait ce qu’un seule fois le chef de l’État !

La privatisation d’EDF-GDF par J.CHIRAC étrangle les famille par la flambée du prix des énergies mais personne de la majorité départementale n’a soutenu ne serait- ce qu’une seule fois le chef de l’État !

La baisse des APL décidée par E.Macron a appauvri les locataires mais aucun élu de la majorité départementale n’a soutenu ne serait-ce qu’un seule fois le chef de l’État !

La casse des retraites imposée par E.Macron jette des millions de salariés dans une dégradation des conditions de vie mais personne de la majorité départementale n’a soutenu ne serait-ce qu’une seule fois le chef de l’État !

Nous avons proposé au CD80 un dispositif d’aide coup de pouce sous forme d’un chèque énergie et d’aides à la transition énergétique mais  personne  de la majorité départementale ayant soutenu tous les chefs de l’État n’a voté ce dispositif.

Voilà les noms et visages des responsables de la misère.

Protéger les familles contre les hausses des prix de l’énergie

L’explosion de la facture énergétique du gaz et de l’électricité est devenue insurmontable pour de nombreuses familles.
Lors de la session du 14 novembre nous avons proposé la mise en place d’un « chèque coup de pouce énergie » pour les familles non éligibles aux dispositifs du département afin que les travailleurs puissent en bénéficier.
Il suffirait d’augmenter temporairement le quotient social de 1 101 à 1 500 €, le calcul se faisant par le total des revenus nets divisé par le nombre de parts fiscales. Des chèques de 80 € pour une famille avec enfant, 60 € pour un couple sans enfant et 50 € pour une personne seule pourraient être attribués pour aider les foyers. Nous avons aussi proposé des aides financières de 1 000 € pour remplacer une chaudière fioul par un autre système de chauffage, 1 500 € pour remplacer un ancien appareil de chauffage bois par un produit labellisé « flamme verte 7 » et une aide de 2 000 à 4 000 € de financement pour les travaux d’isolation et de lutte contre la déperdition d’énergie.
Des aides qui pourraient être cumulables avec les dispositifs gouvernementaux. La session du budget primitif du 9 janvier décidera de l’avenir de notre proposition.

OUI AU TRAVAIL BIEN RÉMUNÉRÉ

NON AU TRAVAIL FORCÉ

Le Département a candidaté auprès de l’État pour expérimenter le versement du RSA de 550 € contre 20 heures travaillées.

La droite va à l’encontre de la lettre de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui stipule que les droits ne peuvent être soumis à aucune condition.

On ne demande à personne de mériter ses droits, aussi le RSA est un droit pour les privés de tout.

Le préambule de la constitution de 46 précisant que « tout être humain qui en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence… »

Voilà l’héritage du Conseil National de la Résistance que veut dilapider le Président Macron et la Droite Départementale.

Et l’art. 2 de la convention 29 sur le travail forcé de juin 1930 de rappeler «  le terme travail forcé ou obligatoire désignera tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine et pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de son plein gré ».

Nous défendons la valeur travail mais pas à n’importe quel prix.

C’est 1 950 € net minimum et rien d’autre sinon pour 550 € de RSA c’est du travail forcé.

Un petit pas qui n’est pas encore un grand bond…

La droite départementale entend les propositions faites par la gauche et c’est une bonne nouvelle pour les Samariens.

Un petit pas qui n’est pas encore un grand bond mais nous avons été utiles pour faire entendre l’urgence de répondre à l’amélioration des conditions de vie des habitants.

Avec une trésorerie excédentaire de 130 millions sur l’exercice budgétaire 2021 les moyens existent pour accompagner les familles.

La droite a consacré les 7 dernières années à raboter les actions du Département.

Nous avons toujours dénoncé cette erreur qui a ajouté de l’austérité locale sur l’austérité gouvernementale.

A force d’insister la droite a lâché du lest.

C’est ainsi qu’a été décidé le coup de pouce alimentaire de 40 000 chèques de 25 euros pour un montant d’1 million d’euros pour tous les publics, les travailleurs pauvres, les familles non recensées par l’aide sociale mais en situation occasionnelle difficile.

C’est aussi le relèvement du quotient social de 950 à 1 101 euros (seuil national de pauvreté) pour bénéficier des aides du Fonds de Solidarité Logement, l’acquisition de meubles de 1ère nécessité, loyers et factures énergétiques impayés.

L’argent existe il doit être utile aux habitants.

NE PAS CONDITIONNER LE RSA A UNE ACTIVITÉ

Les droites et LaREM voudraient que le versement du RSA soit conditionné par un temps de travail de 20 heures semaine. Pourquoi en revanche ne rien réclamer aux 5 personnes les plus riches de France qui possèdent plus que les 27 millions les plus pauvres ? Aux milliardaires aucune contrepartie n’est réclamée si on ajoute à cela 100 milliards d’évasion fiscale. Leur projet est de fournir une main d’œuvre sous payée à 6,64 euros de l’heure, soit 20 % en deçà du SMIC. C’est contraire à l’esprit de la déclaration des droits de l’homme qui stipule que les droits ne peuvent être soumis à aucune condition.
L’article 11 de la constitution précise aussi que « tout être humain dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ». L’article 2 de la convention relative au travail forcé ajoute que « le terme de travail forcé ou obligatoire désignera tout travail exigé d’un individu sous la menace pour lequel l’individu ne s’est pas offert de son plein gré ». Aussi pour offrir des travailleurs quasi gratuitement au patronat, les droites et LaREM s’apprêtent à outrepasser les lois qui donnent des droits aux citoyens et aux travailleurs. Ne laissons pas faire.

La croissance doit profiter à tout le monde

Le département a voté son budget pour l’année 2022. Si quelques engagements en matière de reconstruction des collèges sont adoptés, cela concerne 4 collèges sur les 50 qui couvrent la Somme et sur une période de 6 ans. Des investissements sont engagés sur quelques établissements d’accueil des seniors et publics handicapés mais sans projection durable sur le mandat. Le département aura recours à l’apprentissage, aux emplois du service civique payés 580 euros, au dispositif Parcours Emploi Compétence pour palier aux 250 suppressions d’emplois qu’il a opéré ces dernières années. Bref le département colmatera les besoins par des emplois précaires et mal payés. On est encore loin du slogan «Proche de vous » agité par la droite départementale déchirée entre son soutien à E.Macron ou V.Pecresse.
La droite et le gouvernement se vantent d’une croissance de 7 % comme étant du jamais vu depuis 52 ans, nous demandons l’augmentation du pouvoir d’achat par une hausse généralisée des salaires de tous comme on ne l’a jamais vu depuis 52 ans !
C’est la proposition du candidat du PCF Fabien Roussel à l’élection présidentielle. Auprès de vous nous continuerons d’agir pour bâtir le département des jours heureux.

PROTÉGEONS LES LOCATAIRES

De nombreuses familles perçoivent le Fonds de Solidarité Logement (FSL) attribué par le Département pour prendre en charge la caution de leur emménagement.

Cette aide conditionnée à un plafond de ressources est versée au propriétaire du bien.

Celle-ci est restituée par le bailleur social en fin de location et après l’état des lieux réalisé par l’organisme locatif devant le locataire.

Nous avons reçu dans nos permanences des familles qui ont contesté la rédaction des états des lieux bloquant de fait la restitution au Département du FSL.

Une décision pénalisant ces mêmes familles, invitées à rembourser la somme prêtée et se voyant privées d’une reconduction de l’aide pour accéder à leur nouveau logement.

Les élu-e-s communistes et divers gauche du groupe Gauche Démocrate Républicaine ont fait la proposition de tester la convocation de l’état des lieux en présence du locataire, du propriétaire et d’un agent départemental du service de la cohésion sociale et du logement.

Ce dispositif que nous avons demandé, permettrait d’éviter les recours et procédures de contestation, l’agent du département constatant par lui même l’état réel du logement conditionnant la restitution du FSL.

Nous attendons sa mise en place …

DES PROMESSES ET RIEN D’AUTRE… POUR LE MOMENT

Lors de la réunion du CD80 le 20 septembre, le Président de l’assemblée à regretté sous forme accusatoire le refus de certains élus de gauche d’accéder à des vices-présidences de commission.

Nous lui avons rappelé que nous avions questionné sur les compétences, les droits et champs d’interventions qui nous seraient confiés pour accepter cette proposition.

Nos interrogations n’ont eu aucune réponse et nous avons décidé que nous ne serions pas responsable des orientations politiques et budgétaires que nous ne partageons pas.

Nous ne serons pas la caution de la poursuite de casse des outils de solidarité qui ont rendu le quotidien plus difficile pour de nombreux habitants.

De 2015 à 2021 la droite départementale a réduit de 135 millions les dépenses utiles en matière d’emploi, famille, logement, seniors, sécurité, petite enfance, culture, environnement etc.

En 6 ans, la droite a fermé 17 centres de travaux routiers et 23 maisons de santé de proximité.

Ce sont autant de travailleurs médico-sociaux et éducatifs qui manquent pour accompagner les familles.

Les élus communistes et divers gauche agiront sans relâche pour réinjecter l’argent injustement retiré des actions utiles pour bien vivre.

MR LE PRÉSIDENT DU CD80, PROUVEZ VOTRE VOLONTÉ DE VALORISER LE RÔLE DE L’OPPOSITION

Lors de la seconde session de juillet du CD 80 pour installer les 6 commissions thématiques ainsi que les représentations dans les organismes départementaux, les elu-e-s du groupe Gauche Démocrate Républicaine, composé des élu-e-s du PCF et divers gauche ont fait une proposition.

La création d’une 7ème commission qui s’appellerait « Commission d’initiative ».

Elle serait constituée de 5 membres de l’opposition et 3 membres de la majorité sous la présidence d’un-e élu-e de l’opposition.

Cette commission permettrait à l’opposition d’élaborer et déposer un dossier lors des sessions du budget primitif et du budget supplémentaire.

Un dossier que porterait l’opposition sur une action politique, un outil, un service qui semblerait incontournable et que nous ne retrouverions pas dans les dispositifs mis en place.

Cette proposition entend répondre à la parole du Président du Département d’associer plus étroitement l’opposition aux travaux de l’assemblée départementale.

Nous vérifierons à l’épreuve des faits dans les semaines à venir, si les efforts d’ouverture et du travailler ensemble sont accompagnés des décisions qui vont en ce sens.