Accueil http://www.vivreensomme.fr/index.php Mon, 05 Oct 2020 10:03:14 +0000 Joomla! - Open Source Content Management en-gb Edito http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/69-edito-janvier http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/69-edito-janvier

LAURENT SOMON, président du Conseil départemental

Madame, Monsieur,

En ce début d’une nouvelle année, au nom de vos élus départementaux et en mon nom, je vous adresse nos vœux les plus sincères, à tous les lecteurs de notre magazine et au-delà, bien évidemment, à tous les Samariens.

Que 2019 vous apporte joie et épanouissement, et vous garde en bonne santé.

2018 nous laissera, au final, un goût amer notamment par une croissance économique restée inférieure aux espérances suscitées par les résultats de 2017, par les rivalités commerciales des grandes puissances, mais aussi par la persistance de conflits larvés partout dans le monde dont les effets impactent nos sociétés occidentales.

Pour notre Département, nous avons en revanche quelques faits qui nous invitent à l’optimisme. Tout d’abord parce que certains indicateurs économiques et sociaux deviennent plus favorables. Ensuite, parce que nos résultats obtenus après 3 ans d’efforts de gestion permettent en 2019 d’enclencher de nouvelles actions.

Bien entendu, des difficultés demeurent et beaucoup d’entre nous ont soutenu directement ou par procuration le mouvement social dit des « gilets jaunes » interpellant fortement la classe politique sur le « ras le bol » généralisé de la pression fiscale qui pèse sur chacun d’entre nous (la hausse des taxes sur le carburant, la hausse de la CSG,...), la maîtrise des salaires sans prise en compte de la hausse des prix, le sentiment d’abandon et de n’être plus écouté des représentants démocratiquement élus.

Les messages sont, semble-t-il, passés. Les prochaines semaines devraient nous permettre de mieux appréhender les réponses qui seront apportées.

Notre Département évolue, s'adapte, et investit pour une meilleure qualité de vie pour chacun, à votre écoute, en proximité.

Pour ce qui concerne notre action au Conseil départemental, sans augmenter les impôts, nous sommes parvenus, par d’importantes économies dans notre fonctionnement, à assumer l’ensemble de nos missions pour chacun d’entre vous (routes, collèges et solidarité sociale et territoriale), mais surtout à nous donner les moyens de pouvoir à nouveau investir pour créer de la richesse et donc de l’emploi. Notre assemblée votera dans quelques jours son budget 2019 qui permettra à nouveau d’intervenir, pleinement et fortement, pour notre avenir avec notamment l’augmentation de l’aide pour les services de maintien à domicile ou l’accueil en établissement des personnes âgées, les investissements sur les infrastructures ou équipements nouveaux, une aide accrue pour la présence des services au public dans les bourgs, pour améliorer nos échanges, l’accessibilité aux droits et les conditions de vie de chacun.

2019 sera, aussi une année importante pour notre magazine Vivre en Somme. Le prochain numéro sera complètement relooké sur la forme pour se mettre au goût du jour et repensé sur le fond afin que l’action départementale soit mieux comprise de tous.

À partir du prochain numéro, vous retrouverez votre magazine chez vos commerçants de proximité à Amiens, Abbeville et dans certains bourgs du département. Seuls les habitants de ces deux villes ne bénéficieront plus d’une distribution systématique dans leurs boîtes aux lettres. Il est question d’être davantage vertueux en matière environnementale mais surtout d’évoluer avec son temps là où c’est possible.

Nous avons, par là, répondu aux attentes exprimées lors de la grande enquête de lectorat en 2017.

Bonne année 2019

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Featured Photos Mon, 28 Jan 2019 07:36:56 +0000
Une Somme d'initiatives http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/70-somme-initiatives-janv http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/70-somme-initiatives-janv

Mari'né : mangez vite et bien

 À tout juste 25 ans, Marie-Christelle Traullé a ouvert le 1er fast-food haut de gamme à Amiens. Au menu ? Des produits équilibrés, frais et locaux.

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©CB

Originaire de la région, Marie-Christelle Traullé a d'abord posé ses valises à Paris pour sa dernière année de Master en management et gestion d'entreprise. Elle entame par la suite une carrière de manager au sein des Galeries Lafayette Haussman (rayon maroquinerie). Son avenir semble tout tracé et assuré. C'est sans compter la passion de Marie pour la cuisine, transmise par sa mère. «  Ma passion prenait de plus en plus d'ampleur, explique la jeune femme. J'ai fini par me dire que si je ne tentais pas de réaliser mes rêves maintenant, je ne le ferais jamais. » Marie quitte alors en 2017 son travail et sa vie parisienne. De retour à Amiens, celle qui a remporté la première place du concours de cuisine bio et veggie Les Toques bio à Lyon planche sur un projet d'ouverture d'un restaurant. En novembre 2018, le rêve de Marie-Christine Traullé se concrétise. Son restaurant Mari'né ouvre ses portes en plein centre-ville d'Amiens. Le concept ? De la restauration rapide haut de gamme sur place ou à emporter. Tous les produits sont frais, de saison et proviennent des producteurs locaux de la région. Marie-Christelle Traullé met désormais sa passion et ses talents pour la cuisine au service de ses clients. À la carte ? Salades, wraps, soupes, toastés veggie et carni, plats du jour, sans oublier les desserts et gourmandises. La carte est renouvelée chaque saison. À découvrir en continu du lundi au samedi de 9h à 18h.

S.D.

 www.facebook.com/marietrlle


Sodiaal investit dans son site Eurosérum à Airaines 4,8 millions d’euros sur 4 ans, avec le soutien financier de la Région, du Département et de la Communauté de communes Somme sud-ouest.

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©PhS

Une quarantaine d’emplois (collecte + usine) dont 16 emplois industriels travaillent sur le site avec 1 ou 2 personnes supplémentaires en période de pic d’activité. 30 % de la production laitière du département est transformée à Airaines qui est en capacité de recevoir chaque année 180 millions de litres de lait. Avec ses 2 pasteurisateurs et ses 2 écrémeuses, 4 citernes entrantes de lait cru sont transformées en une citerne de lait concentré après évaporation de l’eau. Le coût de transport est ainsi diminué. Les travaux vont permettre d’améliorer la traçabilité et les différentes étapes de ce processus pour répondre aux exigences de qualité et de sécurité alimentaire des clients, comme Yoplait. L’autre objectif est d’optimiser la dépense énergétique du site. En 2018, les sols des quais ont été refaits, deux nouveaux systèmes automatiques de nettoyage des installations ont été mis en place et une chaudière a été entièrement automatisée. G.Y.


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©PhS

Ch’panier ed’Marius a ouvert en septembre dernier à Gézaincourt, à 3 km de Doullens. L’estaminet de l’Établissement public social et médico-social intercommunal (Epsom80) Georges-Couthon et Nicolas-Roussel connaissait une baisse de fréquentation, tout comme son atelier d’horticulture. Les serres ont donc été reconverties pour la production de légumes, un projet qui émergeait depuis 4 ans, et l’estaminet a été transformé en boutique. Le compost issu des déchets verts récoltés par l’activité « espaces verts » de l’Epsom80 est ainsi valorisé. 5 travailleurs en situation de handicap s’occupent de la production, sans ajout de phytosanitaires, et de la boutique, accompagnés par Blandine Valour. « Une de nos préoccupations était de garder ce contact clientèle très important pour les travailleurs de l’atelier », souligne Cyrille Valour, chef de service de l’établissement et service d’aide par le travail (Esat). Ch’panier ed’marius valorise également des producteurs locaux : bières de Domart-en-Ponthieu, huiles de Rubempré, tisanes de Candas, safran de Villers-Bocage… Tous les jeudis, une dégustation est proposée pour découvrir ces produits. Il est également possible de louer des jeux traditionnels et de profiter de l’espace café pour discuter. Un lieu convivial et solidaire dans le village ! G.Y.

Ch'panier ed'Marius, 2 place de l'église à Gézaincourt, tél. : 03 22 77 73 36. Ouvert les lundi et mercredi de 14h à 16h et le jeudi de 9h à 12h et de 14h à 16h.

 


Laroche industries est un groupe spécialisé dans l’ingénierie de production, l’usinage complexe et l’assemblage d’aérostructures. Le site de Méaulte, fort de son succès et pour accompagner la diversification de ses activités, cherche à recruter de nouveaux talents.

Cyrille Struy

© Cyrille Struy

Le groupe Laroche industries est présent sur les grands bassins aéronautiques de France : à Toulouse, en région parisienne et à Méaulte. Il emploie au total 400 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 50 M€. Une centaine de personnes travaillent sur le site de Méaulte, pour la plupart dans les locaux de Stelia Aerospace. « 3/4 de nos effectifs assurent chez Stelia, notre plus gros client, l'assemblage des sous-ensembles avion ou apportent leurs compétences en ingénierie de production, explique Arnaud Soulet, directeur du site de Méaulte. Nous travaillons également avec de nombreux sous-traitants européens, nationaux et locaux. » Si le groupe se porte bien, il est déjà tourné vers l'avenir et pense à diversifier ses activités. « Pour rester compétitif, nous devons nous développer vers d'autres domaines où nos compétences peuvent être utiles, comme le ferroviaire, les machines agricoles ou encore l'éolien, déclare Arnaud Soulet. Ce projet de développement va s'étendre sur plusieurs années. En parallèle, nous poursuivons nos activités dans l'aéronautique. »

DES EMPLOIS A POURVOIR

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©PhS

Pour accompagner sa croissance, Laroche industries Méaulte recrute des ingénieurs et techniciens supérieurs en bureau d'étude, mais aussi des techniciens contrôle laser en atelier. La société peine néanmoins à « trouver chaussure à son pied » et regrette le manque d'appétence des jeunes pour les métiers de l'industrie. « Nous n'arrivons pas à recruter parce qu'il n'y a pas assez de profils correspondant à nos besoins, analyse Arnaud Soulet. Nous avons des contacts avec les universités et les écoles d'ingénieurs. Nous sommes bien sûr ouverts au principe de l'alternance qui permet de former un jeune à la culture de l'entreprise et de limiter les risques afférents à tout recrutement. Mais le problème c'est que les formations ne sont pas assez remplies. L'industrie souffre d'une mauvaise image, alors qu'aujourd'hui, les métiers y sont variés, le travail est gratifiant et souvent lié à l'utilisation des nouvelles technologies. » Avis aux amateurs !

Sophie Desmaret

EN SAVOIR + : Pour découvrir les offres d'emplois, rendez-vous sur le site de Laroche industries : www.laroche-group.com/recrutement.php frlinkedin.com/compagnylaroche-groupe


 

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©CB

Béatrice Maire a découvert la féverole il y a un an sur une manifestation agricole. Cette légumineuse oubliée pour l’alimentation humaine est aujourd’hui à la base des pâtes à tartiner qu’elle a créées : Tartimouss. Des délices au chocolat noir, chocolat-orange, chocolat-noisette ou chocolat au lait et noisettes qui ressemble à s’y méprendre à une célèbre pâte à tartiner. Ce n’est pas pour rien que les tartimouss ont été en finale du concours « food creativ ». Avec seulement 3 ingrédients, la pâte à tartiner fabriquée à Beuvraignes, près de Roye, n’a pas de matière grasse ajoutée ni d’additif et elle contient 2 fois moins de sucre qu’une pâte traditionnelle, sans perdre en gourmandise ! Les féveroles et le sucre sont locaux : une véritable filière est en train de se créer autour de l’entreprise Féverole et Casserole.

G.Y.

RETROUVEZ LES POINTS DE VENTE SUR : chocolatsducroise.fr


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© Biom Paris

Chez Technique et Plasturgie à Bouttencourt on fabrique beaucoup de produits différents, même des balais brosses pour toilettes en forme de feuilles. Les bbb de Biom Paris, dont le siège social se situe à Chantilly dans l’Oise, sont en plastique recyclé ou biosourcé (déchets de betteraves et algues brunes), selon la gamme. Leur forme nervurée leur permet de ne pas goutter et de ne pas accrocher les saletés. La brosse est ainsi plus hygiénique et plus durable puisque sa forme ne s’altère pas avec l’usage. « Et comme tous les aspects environnementaux sont pris en compte, nous reprendrons les brosses des personnes qui souhaitent en changer pour leur offrir une seconde vie en les recyclant à leur tour », souligne Sandra Legel, créatrice de la bbb.

G.Y.

EN SAVOIR +:  biom.paris


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© CB

La boutique Vivanie a ouvert ses portes rue Henri IV à Amiens. La clientèle y trouve des produits cosmétiques non testés sur les animaux et aux compositions respectueuses de la peau, dont des shampoings ou dentifrices solides produits en France, mais aussi de la nourriture 100 % végétale. Des produits à base de noix de cajou ou de soja fermentés qui rappellent les fromages, dont un large choix fait artisanalement en France, des saucisses de tofu ou des burgers aux légumineuses en passant par les bonbons sans gélatine et des gâteaux sans œuf ni lait, Vivanie propose un vaste choix. Anastasia et Marielle sont à l’écoute des clients et donnent de nombreux conseils. Dégustations, dédicaces et rencontres sont également organisées dans ce lieu convivial.

G.Y.

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Featured Photos Mon, 21 Jan 2019 13:26:12 +0000
Zoom sur le canton de Ham http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/71-zoom-sur-le-canton-de-ham http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/71-zoom-sur-le-canton-de-ham

CARTE D’IDENTITÉ DU CANTON DE HAM

29 111 habitants (INSEE 2018)

63 communes

Sucrerie Saint-Louis et centrale de biométhane à Eppeville, amidonnerie Téréos-Syral à Nesle, château de Ham, Gare TGV Haute-Picardie, ancien village de Faÿ, bois Wallieux à Soyécourt, futur Canal Seine-Nord Europe, l'aire d'Assevillers sur l'A1,...


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Vue sur l'extension dpeuis l'angle sud-est de la cour © Sites et Architectures

Dans le cadre de la politique territoriale 2017-2020, le Département subventionne à hauteur de 200 000 € la démolition, la construction et la restructuration de l'école maternelle de Chaulnes. L'école maternelle du groupe scolaire de Chaulnes est en chantier. Des travaux attendus, comme le souligne Aline Langlet, responsable des affaires scolaires à la Communauté de communes Terre de Picardie : « L'école est composée de deux parties. L'une d'elles était un préfabriqué vieillissant qui ne répondait plus aux normes et était donc très énergivore. Il était temps pour le confort des enfants et des équipes d'agir ». Les travaux, qui devraient se terminer en avril 2019, se déroulent en 3 phases : la démolition de l'ancien préfabriqué, la restructuration de certains espaces et la construction d'une extension qui comprendra trois salles de classe, un dortoir, deux locaux de rangement et un local de service.

S.D.


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L’association Jean-Luc François a lancé fin 2017 un atelier coopératif sur les métiers de la couture et d’accompagnement des marques françaises à Ham. Les ateliers ont été retenus pour l'appel à projet « insertion socioprofessionnelle » du Conseil départemental et ont bénéficié de 20 000 € de subvention. L’association propose une formation professionnelle sur les métiers de la couture pour 7 bénéficiaires du RSA. Après 3 mois de formation, ils travaillent sur leurs premières commandes : des pièces uniques ou en séries limitées.

G.Y.

association-jeanlucfrancois.blogspot.fr

 

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HamN0298056 Christelle Bazin Cd80

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Didier Potel Agriculteur-éleveur

Maire de Marchélepot

Délégué communautaire de la Communauté de communes Terre de Picardie

Contact : d.potel@somme.fr

Françoise Ragueneau

Retraitée de l'enseignement Maire de Quivières

Déléguée communautaire de la Communauté de communes de l'Est de la Somme

Contact : f.ragueneau@somme.fr

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Featured Photos Mon, 28 Jan 2019 07:36:50 +0000
Pour vous http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/72-pour-vous-janv http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/72-pour-vous-janv

La viabilité hivernale

viabilite hivernale

  ©CD80


Le prochain numéro qui sortira la semaine du 25 mars ne sera plus distribué dans les boîtes aux lettres des habitants des villes d’Amiens et d’Abbeville. Explications sur cette première phase de changement.

Le magazine Vivre en Somme, distribué tous les 2 mois dans les boîtes aux lettres des habitants, est un moyen privilégié pour être informé des actions du Département et des acteurs qui font vivre notre territoire.

DE NOUVELLES RUBRIQUES


Se voulant proche des préoccupations des Samariens, une nouvelle ligne éditoriale a été amorcée depuis l’enquête de lectorat en 2017. Pour ce numéro de janvier, de nouvelles rubriques mettent en lumière les entrepreneurs de la Somme, leurs idées originales, mais aussi
les actions du Conseil départemental avec des infographies, le patrimoine historique et naturel, la culture et le sport... et donnent la parole aux habitants. Le prochain numéro offrira également une nouvelle maquette.

UNE NOUVELLE DISTRIBUTION À ABBEVILLE ET AMIENS


Soucieux de répondre aux nouvelles pratiques des habitants, notamment en milieu urbain, le Conseil départemental s’engage dans un nouveau mode de distribution de son magazine bimestriel. Dès le numéro de mars/avril, le Vivre en Somme ne sera plus distribué dans les boîtes aux lettres d’Amiens et d’Abbeville. Il sera à retirer dans différents points de dépôt : boulangeries, maisons de la presse, bar/tabac... La liste, mise à jour régulièrement, est disponible sur www.somme.fr/depot-ves. C’est un nouveau service gratuit proposé par vos commerces de proximité. Le Vivre en Somme en version papier reste ainsi facilement accessible pour tous ceux qui le souhaitent, tous les jours, pendant les deux mois de sa diffusion.

Visuel distribution mag

© CD80

DES DÉPÔTS PARTOUT DANS LA SOMME


Afin de rendre le magazine et les actions du Département en faveur des Samariens plus visibles, d’autres points de dépôt seront approvisionnés en magazines dans toute la Somme, comme à Péronne, Albert, Doullens, Poix-de-Picardie… Le Conseil départemental souhaite ainsi également encourager les habitants à se rendre dans leurs commerces de proximité. Il s’agit d’une phase de test qui conduirait d’ici l’an prochain à une généralisation de ces points de retrait. Les habitants des plus petites communes du département continueraient toutefois à recevoir le magazine dans leur boîte aux lettres.

UNE VERSION NUMÉRIQUE


Le Vivre en Somme est également accessible en version numérique sur www.vivreensomme.fr, avec tous ces contenus complémentaires : vidéos, diaporamas, compléments d’articles… Il est aussi possible de les trouver en quelques clics sur votre téléphone en utilisant l’application Pixtoo (à télécharger via Play store ou Apple Store). Celle-ci permet de prendre en photo des pages du magazine pour retrouver sur internet les images,
vidéos et sites internet reliés aux sujets du Vivre en Somme.

BON À SAVOIR :
Vous souhaitez devenir point de dépôt ?
Contactez-nous au 03 22 71 83 51.

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Featured Photos Mon, 28 Jan 2019 07:36:47 +0000
Paroles de Samariens http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/73-paroles-samariens-janv http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/73-paroles-samariens-janv

"Sur tes traces"

Sur tes traces breve asso

Le groupe Opal de Beaumetz a lancé en novembre son nouveau clip « Sur tes traces ». En lien avec le centenaire de la Grande Guerre, la vidéo met en scène un Samarien en quête du parcours de son grand-père durant 14-18. Entre recherches et cheminement sur les champs de bataille de la Somme, vous retrouverez plusieurs sites mémoriels et musées du département. La chanson a été enregistrée au studio associatif Le Hangar à Bernaville. G.Y. 

  CD disponible pour 4,99 € sur : www.groupe-opal.com


« C'est très important pour les jeunes d'aujourd'hui de réaliser ce qui s'est passé ici en France, non seulement du côté des alliés, mais aussi du côté allemand. C'est aussi nécessaire de se rappeler ce que c'est d'être libre et remercier ceux qui ont fait ce sacrifice ». Paul Chartier, un enseignant en visite avec sa classe originaire d'Ontario, Canada.

« C'était important pour nous d'être ici avec les enfants afin de rendre hommage aux soldats tombés. C'est un acte naturel et normal ». Une famille originaire de Gueudecourt


à Zincourt, l’7 éd janvier 2019

Min clognon,

Qué vérlèe pour écmincher l’énèe, mes gins ! Attindez qu’éj vos diche. Mais dvant d’vos raconter mn’afoaire, éj vos pérsinte à tértous mes boins vux pour 2019. « Boéne énèe boéne santè, pi des pécaillons tout du long d’chés douze moés… » ch’est éne formule picarde qu’a s’dit coér. In pèrlant d’formule, j’ai mingè à none à Puchvilé. Ch’est din un tchot cafè épicerie à doù qu’o peut s’foaire sarvir à minger pèr des jonnes gins fin amiteux pi qu’is pèrl’té picard. À preuve, échl inseigne éd leuz étamintet ch’est : « Au Tio Puch », éq ch’est un ju d’mot aveuc éch nom d’poéyi et pi un puche, qu’a sinifie un indroét qu’oz y puche dé l’ieu. J’n’ai point bu qu’d’él ieu pi jé nn’ai prins éne boéne panchie. J’étoais fin d’attaque pour aller triner mes coeuches din chés rues d’Nor. J’n’avoais point coér vu chés plaques éd rues éq din ch’poéyi lo is sont rdoublèes in picard. N’trachez point eute pèrt din ch’départémint : l’rue d’éch Catieu, l’rue d’chés Clairons, rue d’él Croé… pour l’heure i n’y o qu’à Nor qu’o peut vir des noms in picard conme o. Ta qu’éj sus din chés plaques in picard, ém vlo rindu à Zincourt. J’ai vnu éspré ichi pour acater des lédjeumes à chol nouvelle boutique qu’al rimplache éch cabaret « Chez Marius ». Achteure, is vind’t des produits locals, des fruits, du mié, éd l’heule, du cite pi d’él biére, et pi des lédjeumes conme o nin voét dsu leuz inseigne au cotè d’leu nouvieu nom : « Ch’panier d’Marius ». Coér éne anonche in picard ! A m’foait plaisi, j’ainmeroais nin vir conme o tout partout pèr ichi. Prindons nné dol grainne, dol grainne éd picard a n’édmande qu’à pousser din no départémint.

Adè,

Tchot Mile ch’Reudailleu

Zincourt | Gézaincourt

vérlèe | promenade

boéne énèe | bonne année

none | midi

Puchvilé | Puchevillers

puche | puits

pucher | puiser

nin prinde éne boéne panchie | faire bonne chère

coeuche| chaussure

Nor | Naours

tracher | rechercher

heule | huile

cite | cidre

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Featured Photos Thu, 17 Jan 2019 14:02:14 +0000
La Somme, terre d'innovation agricole http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/74-la-somme-terre-d-innovation-agricole http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/74-la-somme-terre-d-innovation-agricole

Le Conseil départemental récompense le 1er février 4 projets retenus dans le cadre de son 2e appel à projets en faveur de l’innovation agricole.

L’appel à projets a pour objectif d’encourager les filières agricole, forestière et halieutique (activités exercées dans les milieux aquatiques) à innover grâce à un soutien financier, mais aussi un accompagnement des porteurs de projet. En effet, le Conseil départemental se veut un facilitateur des échanges entre les porteurs de projet, mais aussi un appui pour trouver le bon interlocuteur en fonction des besoins et des attentes des entrepreneurs et exploitants agricoles.

QU’EST-CE QUE L’INNOVATION AGRICOLE ?

L’innovation agricole prend aussi bien la forme d’une nouvelle technologie, d’une organisation différenciée ou de la création de services originaux que des projets élaborés en partenariat, une activité non-présente sur le territoire ou une certaine créativité autour d’un concept. La troisième édition de cet appel à projets sera lancée en mars. En attendant, tour d’horizon des lauréats et de leurs innovations dans les terres fertiles samariennes. G.Y.

RETROUVEZ LES LAURÉATS DU 1ER APPEL À PROJETS SUR : mag.somme.fr/innovation-agriculture


Depuis juillet dernier, la Somme compte une nouvelle offre en circuit court : des micro-pousses. Plus développées que les graines germées, elles sont au stade où les premières feuilles apparaissent. Concentrées en goût et nutriments, elles intéressent particulièrement les restaurateurs.

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© CB

Pour décorer leurs créations culinaires et relever les saveurs, les restaurateurs haut de gamme de la Somme peuvent désormais se fournir en micro-pousses auprès de Benjamin Cousin. À Forest-l’Abbaye, il fait pousser sous une lumière artificielle magenta, adaptée à la croissance des végétaux, des plantules d’herbes aromatiques et de légumes. Moutarde, radis, roquette, mais aussi shiso ou petits-pois. Les graines (non traitées) sont semées, arrosées et les micro-pousses sont prêtes à être consommées en quelques semaines. Aucun intrant n’est apporté. Sous forme de barquette avec du terreau, les plantes se conservent bien et sont coupées au fur et à mesure.

DES SAVEURS QUI SÉDUISENT LES CHEFS

« Les micro-pousses ont déjà le goût du légume adulte et sont 40 % plus concentrées en nutriments que la plante adulte. Les feuilles sont très tendres à ce stade, souligne Benjamin Cousin. J’aime beaucoup le shiso avec ses belles feuilles rouges foncées et son goût qui tire un peu sur le cumin. Le goût est très puissant. » Ingénieur agricole, il réfléchissait, depuis plusieurs années, à se lancer dans une activité. Les micro-pousses l’ont conquis et il a créé « Les Pousses Gourmandes ». Un projet novateur qui a également séduit le jury de l’appel à projet du Département en faveur de l’innovation agricole. Il bénéficie d’un soutien d’un peu plus de 3 000 € pour son développement. La petite entreprise est en pleine croissance avec la livraison d’une vingtaine de restaurants (livraison le mardi matin à Amiens et les autres lieux le jeudi). Les chefs ont aussi la possibilité d’expérimenter d’autres semences. Benjamin est à leur écoute pour développer sa gamme qui s’adapte déjà aux plats salés ou sucrés. « La qualité, le suivi et la proximité sont essentiels pour moi », affirme-t-il.

Gwendoline Yzèbe

 

EN SAVOIR + www.lespoussesgourmandes.fr - Tél. 07 81 64 36 17 


Dominique Bayart, producteur de plants de pommes de terre à Cerisy-Buleux, se soucie des enjeux réglementaires, environnementaux et sociétaux actuels. La production de plants nécessite un nombre important d’interventions phytosanitaires pendant tout le cycle de la culture. En début de végétation, alors que les plants ne couvrent que 15% de la surface de la parcelle, les traitements pourraient être localisés uniquement sur les rangs de pommes de terre. Avec sa fille, Elise, Dominique a décidé de réfléchir à une solution matérielle pour répondre à cette problématique en concevant une rampe. L’objectif est de ne pulvériser que le rang de pomme de terre et non plus la totalité de la parcelle. En plus de l’intérêt écologique, cette technique a l’avantage de réduire le coût des intrants pour l’exploitant du fait de la réduction des doses. En France, ce sont 20 000 hectares de production de plants de pommes de terre qui sont concernés. Ce projet, réalisé en collaboration avec l’Institut UniLaSalle de Beauvais, la Chambre d’Agriculture de la Somme et le Comité Nord, fait l’objet d’un suivi et d’un accompagnement financier du Département à hauteur de 15 000 €.

G.Y.


Une partie des terres de l'exploitation de la ferme Les Voeux à Ailly-sur-Noye accueillera bientôt des vignes. Dans 4 ans et demi, les amateurs de blanc de blancs de Chardonnay pourront déguster la production 100 % locale et bio de Martin Ebersbach.

Eberbach vin bio 3

Afin de diversifier l'exploitation familiale de 80 hectares et pouvoir s'y installer, Martin Ebersbach a choisi une culture peu traditionnelle pour le territoire : la viticulture. Un domaine qu'il connaît bien. « Mon oncle maternel est viticulteur dans l'Hérault et ma tante paternelle est conseillère viticole », précise-t-il. Six hectares des terres de la ferme vont servir de laboratoire au jeune exploitant. « Si tout va bien, je vais récolter dans trois ans, puis il faut compter un an et demi de vinification ». 40 000 bouteilles de blanc de blancs devraient être produites par an. Elles seront vendues chez les cavistes de la région. Des visites et des dégustations seront également organisées sur l'exploitation. Lauréat de l'appel à projet sur l'innovation agricole du Département, Martin Ebersbach considère le dispositif comme un véritable coup de pouce médiatique et financier : Une partie des terres de l'exploitation de la ferme Les Voeux à Ailly-sur-Noye accueillera bientôt des vignes. Dans 4 ans et demi, les amateurs de blanc de blancs de Chardonnay pourront déguster la production 100 % locale et bio de Martin Ebersbach. « En tout, je vais devoir m'équiper d'une quinzaine de cuves, d'un petit tracteur vigneron, d'un outil de désherbage mécanique… La subvention de l'appel à projet est donc plus que bienvenue ».

S.D.

©PhS

 


D'un côté, Rémi Pelletier, directeur de la start-up Precifield basée en Seine-et-Marne, de l'autre Vincent Marcille, exploitant agricole à Corbie. Leur intérêt commun ? L'agriculture de précision, source de gain économique, mais aussi environnemental.

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Vincent Marcille et Rémi Pelletier se rencontrent lors d'un concours il y a un an. C'est la naissance d'un partenariat basé sur l'échange de connaissances. Precifield, jeune société spécialisée dans l'agriculture de précision, propose aux exploitants de digitaliser leurs parcelles. Un champ n'est en effet jamais homogène. Chaque zone de terre est différente, ce qui explique, par exemple, les écarts de rendement sur une même parcelle. Aujourd'hui, il y a des solutions pour y remédier. « Nous scannons les parcelles avec les seuls outils multi capteurs du marché, ce qui permet de visualiser les types de sol, la teneur en matière organique, la topographie ou encore le PH, explique Rémi Pelletier. À partir de ces données, nous créons des cartes, facilement exploitables par l'agriculteur sur internet dans myprecifield.com et qui lui permettent de mettre en oeuvre une modulation intra parcellaire ». Cette technique offre l'avantage d'apporter la dose d'intrants (engrais, semences, eau d’irrigation, compost ou produits phytosanitaires) la plus adaptée à chaque zone.

BAISSER LES INTRANTS ET APPORTER LA JUSTE DOSE

Precifield 2

C'est ce qui a séduit Vincent Marcille. L'essentiel de son exploitation de céréales se trouve à Corbie, à proximité de l'usine Roquette, spécialisée dans la pomme de terre fécule. « Grâce à un partenariat avec l'usine, je bénéficie des eaux d’épandage pour irriguer mes cultures, déclare-t-il. Je veux savoir ce que cela apporte aux différents types de sols qui composent ma parcelle. Je pourrai alors augmenter ou baisser à certains endroits l'irrigation, mais aussi l'apport d'azote, d'engrais ou de produits phytosanitaires. » L'objectif affiché par Vincent Marcille ? Baisser l'utilisation des intrants quand cela est possible, permettant un gain économique et écologique important. Un scanner de sol quadrille désormais ses terres. Des « sondes capacitives » mesurent le taux d'humidité dans le sol. « Les retours d'expérimentation sont rapides et intéressants », indique t-il. Le suivi de l'expérimentation va se faire sur 5 ans. Vincent Marcille ne compte d'ailleurs pas s'arrêter là : « Pour moi, l'innovation agricole c'est l'avenir. Elle ouvre la voie à une agriculture à la fois rentable et respectueuse de l'environnement. »

Sophie Desmaret

 

EN SAVOIR + www.precifield.com

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Featured Photos Thu, 17 Jan 2019 14:52:47 +0000
Adeline chante avec les oiseaux http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/75-adeline-chante-avec-les-oiseaux http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/75-adeline-chante-avec-les-oiseaux

 Adeline Delecroix a remporté le « Talent du sportif de l'année » le 22 novembre dernier, suite à un vote du public organisé par le Conseil départemental de la Somme. Originaire d’Amiens et licenciée au para-club de Péronne, la sportive de haut niveau, âgée de 33 ans, a déjà effectué plus de 1 700 sauts en parachute.

5E5A2454ESSAID’où vous vient cette passion pour le parachutisme ?

Adeline Delecroix : Lors d’un repas de famille pour les 80 ans de ma grand-mère, j’ai rencontré un cousin éloigné qui était président d’un club de parachutisme. Depuis toute petite, j’adore les sports extrêmes ! Dans les 15 jours qui suivaient cette rencontre, je réalisais mon 1er saut en tandem le jour de mes 20 ans ! Je me suis ensuite formée durant l’été et en 7 sauts, j’étais autonome. J’ai rapidement enchaîné sur la compétition en précision d’atterrissage* en continuant à me former les week-ends tout en poursuivant mes études de sagefemme. J’ai débuté les compétitions nationales en 2010.

Qu’est-ce qui vous plaît tant dans le parachutisme ?

A.D. : Il y a un côté « extra-ordinaire » dans ce sport ! Il y a un sentiment de liberté comme nulle part ailleurs et c’est juste incroyable de pouvoir jouer avec l’air ! Je vole en un sens ! C’est aussi un bon moyen de m’échapper du quotidien. Cela me permet de trouver un équilibre avec ma vie professionnelle en tant que sage-femme. Lorsque j’enchaîne les gardes, je suis ravie de retrouver les airs et quand la saison devient intense, de retrouver la maternité.

Comment avez-vous rejoint l’équipe de France de parachutisme ?

A.D. : J’ai été conviée par la Fédération Française de Parachutisme (FFP) en février 2012 à un stage de l’équipe de France, suite à mes performances. J’ai alors été sélectionnée en août pour participer en novembre de la même année aux Championnats du monde à Dubaï. C’était un moment magique. Il y a peu de féminines dans notre discipline et très peu de civiles. J’ai prouvé que j’y avais ma place et que la porte pouvait s’ouvrir. Depuis 6 ans, je participe en équipe de France aux épreuves de précision d’atterrissage et plus récemment en voltige**.

Les performances ont été au rendez-vous cette année…

A.D. : Effectivement, il y a eu une montée en puissance. Je suis devenue championne de France en précision d'atterrissage, puis double médaillée de bronze par équipe aux championnats du monde (précision d'atterrissage et au combiné précision d'atterrissage/ voltige), et j’ai obtenu la médaille de bronze en Coupe du monde (World Cup Series) lors de la dernière étape à Locarno en Suisse. Il s’agissait de mon 1er podium international en individuel.

Propos recueillis par Gwendoline Yzèbe

* saut de 1 000 m, le but étant d'aller se poser avec le talon sur l'équivalent d'une pièce de 10 cts d'€.

**saut de 2 200 m, le but étant d'enchaîner 6 figures imposées le plus rapidement possible en chute libre en respectant un axe.

ADELINE DELECROIX en quelques dates

2012 Médaillée de bronze en Précision d'atterissage (PA) et au combiné PA/Voltige (V) au Championnat de France

2013 Vice-championne d'Europe en PA et au combiné par équipe, 3e à la Coupe du monde en PA et combiné par équipe

2014 Médaille de bronze aux championnats de France ascensionnel

2016 Triple médaillée de bronze aux championnats de France (PA, V et au combiné)

2017 Double médaillée de bronze aux championnats d'Europe en PA et au combiné par équipe

2018 Championne de France en PA, double médaillée de bronze par équipe aux Championnats du Monde (PA et combiné) et médaillée de bronze en Coupe du monde (6e étape))

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Featured Photos Mon, 28 Jan 2019 07:36:36 +0000
Trésor de Somme http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/76-tresor-somme-janv http://www.vivreensomme.fr/index.php/10-photos/76-tresor-somme-janv

Le parcours des objets archéologiques se dévoile à Ribemont

Le Centre de conservation et d’étude (CCE) de Ribemont-sur-Ancre, intégré à l’Établissement public de coopération culturelle (EPCC) Somme Patrimoine, accueille le public scolaire toute l’année avec des ateliers de pratique et de découverte des métiers de l’archéologie.

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La vocation première du centre archéologique est de préserver et stocker tout le mobilier archéologique issu des fouilles de la Somme (hors Amiens). Des salles dédiées offrent des conditions spécifiques de température et d’hygrométrie pour la céramique, le métal, les pierres précieuses et les ossements.

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UN SITE RICHE EN DÉCOUVERTE ARCHÉOLOGIQUE

L’emplacement du CCE n’est pas anodin. Il a été construit dans les années 90 afin de préserver les résultats des fouilles archéologiques réalisées depuis 1966 à Ribemont-sur-Ancre. Les fouilles, achevées en 2003, ont révélé trois phases d’occupation. La phase d’occupation gauloise témoigne d’une bataille entre les Belges et les Normands au IIIe siècle avant notre ère. Un enclos sacré y a été érigé et les ossements des vaincus exposés, sans aucun crâne. La phase d’occupation gallo-romaine présente ensuite un temple en bois qui devient au IIe siècle de notre ère un grand temple dédié à Mercure, avec une cité de plus de 70 hectares comprenant théâtre, thermes, habitats et commerces. Aujourd’hui, il est possible de visualiser ces différentes phases grâce à une modélisation 3D du site. Deux salles d’exposition sont aussi à découvrir pour en savoir davantage sur les pratiques cultuelles sur près de 6 siècles. 

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DANS LA PEAU D’UN ARCHÉOLOGUE

De la céramologie à la numismatique (l’étude des monnaies et médailles) en passant par l’anthropologie, l’immersion est totale pour les élèves du primaire au lycée qui travaillent dans les espaces professionnels du Centre. Ils manipulent des reproductions, mais aussi de vrais objets archéologiques ou ossements. Les visites sont modulables d’1h30 à 3h. « Une véritable synergie est mise en place avec le parc archéologique de Samara. Les élèves peuvent suivre le parcours de l’objet de sa découverte, son étude à sa transmission au grand public avec les reconstitutions des artisans de Samara, souligne Gilles Prilaux, archéologue et chef de projet du CCE. La valorisation donne du sens au travail de l’archéologue. Notre objectif est que chaque Samarien s’approprie ce patrimoine local et bien souvent exceptionnel. » Un patrimoine qui a d’ailleurs séduit le Louvre-Lens. Le musée exposera 10 objets du Centre dans son exposition « Les matières du temps », visible jusqu’au 20 mai.

Gwendoline Yzèbe

POUR RÉSERVER UNE ACTIVITÉ PÉDAGOGIQUE POUR UN GROUPE SCOLAIRE 03 22 71 83 83

EN SAVOIR + : Visite pour le grand public, sur inscription : 12 et 19 février, 9 et 16 avril, 15 et 16 juin, chaque mardi du 6 juillet au 27 août (sauf 6 et 13 août), 21 et 22 septembre et les 22 et 29 octobre. Tél. : 03 60 01 53 50. Tarifs : 6€ par adulte / 4,50€ par enfant.

 

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Featured Photos Mon, 28 Jan 2019 07:36:33 +0000