Patrimoine

La flamme du monument aux morts ravivée par les collégiens

college auguste janvier Amiens

Le collège amiénois Auguste Janvier a été choisi pour récupérer la flamme du soldat inconnu à Paris. Dans le cadre du projet « relais de la paix », initié par l’Union nationale du sport scolaire, le 6 novembre, quatre collégiens la ramèneront à Amiens où elle passera ensuite entre les mains de nombreux collégiens dans le centre-ville, le mercredi 7 novembre. « Nous sommes très honorés que l’établissement ait été choisi pour ce relais de la paix. Le collège Auguste Janvier a été très marqué par la 1re Guerre mondiale. L’équipe éducative et les élèves se sont fortement mobilisés à l'occasion de la clôture du centenaire de la Grande Guerre », souligne Christine Langlacé, principale du collège. Un grand moment de commémoration est prévu le jeudi 8 novembre dans la cour du collège, en partenariat avec les 6 écoles primaires du secteur. « La présence de cette flamme de la paix est aussi l’occasion de faire réfléchir les jeunes au sujet de la lutte contre le harcèlement à l’école, dont la journée nationale est le 8 novembre, une belle façon de saluer la paix à l’école », ajoute la principale. La flamme achèvera son parcours le 11 novembre au monument aux morts, place du Maréchal Foch.    G.Y.

plaque commemorative au college auguste janvier

 

La flamme du monument aux morts ravivée par les collégiens

college auguste janvier Amiens

Le collège amiénois Auguste Janvier a été choisi pour récupérer la flamme du soldat inconnu à Paris. Dans le cadre du projet « relais de la paix », initié par l’Union nationale du sport scolaire, le 6 novembre, quatre collégiens la ramèneront à Amiens où elle passera ensuite entre les mains de nombreux collégiens dans le centre-ville, le mercredi 7 novembre. « Nous sommes très honorés que l’établissement ait été choisi pour ce relais de la paix. Le collège Auguste Janvier a été très marqué par la 1re Guerre mondiale. L’équipe éducative et les élèves se sont fortement mobilisés à l'occasion de la clôture du centenaire de la Grande Guerre », souligne Christine Langlacé, principale du collège. Un grand moment de commémoration est prévu le jeudi 8 novembre dans la cour du collège, en partenariat avec les 6 écoles primaires du secteur. « La présence de cette flamme de la paix est aussi l’occasion de faire réfléchir les jeunes au sujet de la lutte contre le harcèlement à l’école, dont la journée nationale est le 8 novembre, une belle façon de saluer la paix à l’école », ajoute la principale. La flamme achèvera son parcours le 11 novembre au monument aux morts, place du Maréchal Foch.    G.Y.

plaque commemorative au college auguste janvier

 

Cap sur l'après centenaire

De 2014 à 2018, la Somme a été rythmée par les cérémonies et la venue de personnalités issues des quatre coins du monde. Aujourd'hui, les acteurs se mobilisent pour perpétuer cette dynamique. Rencontre avec François Bergez, directeur de Somme Tourisme.

Quel est l'apport du Centenaire pour Somme Tourisme et le territoire ?

F BERGEZFrançois Bergez : Nous étions prêts bien avant le début des commémorations. La filière mémoire était déjà très structurée car elle était animée et fortement valorisée depuis les années 2000. Mais, grâce au centenaire, nous avons pu intégrer et participer activement au contrat de destination « centenaire de la Grande Guerre » nous permettant de conduire collectivement de nouvelles actions sur les marchés étrangers. L'offre touristique s'est enrichie avec l'ouverture du Musée de site à Thiepval, du Centre d'interprétation Sir John Monash à Villers-Bretonneux, de Vignacourt 14-18... La Somme a en outre reçue un beau coup de projecteur médiatique, ce qui nous a permis de conquérir de nouveaux publics.

Comment percevez-vous l'après centenaire ?

F.B. : Le tourisme de mémoire reste pour nous une filière d'excellence. Aujourd'hui, nous souhaitons élargir le périmètre et travailler de manière plus accrue avec les territoires voisins dans une logique de destination pertinente aux yeux des visiteurs, favorisant l’itinérance sur le front 14-18 et l’augmentation des durées de séjours.

Propos recueillis par Sophie Desmaret

Les mémoriaux de Villers-Bretonneux et de Le Hamel classés sites historiques

memorial Australien Villers Bretonneux

Bonne nouvelle pour les mémoriaux de Villers-Bretonneux et de Le Hamel : ils sont désormais, par décret du 24 août 2018, classés sites historiques. Chaque année, les visiteurs, toujours plus nombreux, découvrent les mémoriaux australiens de Villers-Bretonneux et de Le Hamel. Ces sites rendent hommage aux milliers de soldats australiens tombés lors de la Première Guerre mondiale, notamment entre avril et juillet 1918. Ce classement vient reconnaître le caractère historique de ces mémoriaux et de leurs perspectives, mais aussi leur caractère remarquable, qui est à la fois lié à leur architecture épurée et à leur relation avec le paysage ouvert du plateau du Santerre. Ce nouveau classement couvre 3 733 ha répartis sur les communes d'Aubigny, Blangy-Tronville, Cachy, Fouilloy, Hamelet, Lamotte-Warfusée, Le Hamel, Vaire-sous-Corbie et Villers-Bretonneux. Il permettra ainsi non seulement de préserver les sites, mais aussi les perspectives perçues depuis ces mémoriaux.

S.D.

Billet Picard

Min clognon, à Équérbotin, l’11 éd novème 2018.

Ch’coup chi j’vos inméne foaire un voéyage din l’temps passè, mes gins. Nos vlo rindus un sièque in arriére, l’11 éd novème 1918. J’én vos apprindrai point ch’qu’i s’a passè à Rethondes éch jour lo, tous chés jornals is nin dvis’t énnhui. Mi ch’qué j’ai apprins ch’est qu’échl intérpréte d’éch maréchal Foch din ch’wagon d’l’armistice, ch’étoait un Picard. Ses gins is étoai’t d’Équérbotin, pi i s’a mériè aveuc éne fille d’un fabricant d’serrures. Ch’étoait chu lieutenant Paul Laperche. I réstoait à ch’catieu d’Belloè, din ch’Vimeu. Ch’est lo, din sin burieu, qu’i wardoait ch’buvard qu’il avoait épongè chés signures éd chés plénipotintiaires : un dotchumint increuyabe, quante oz y pinse. Laperche il o coér racontè din un cahier ses mémoéres éd chés distchussions intre énnemis dvant qu’chés armes is fuch’té posèes à terre. Ch’récit lo, mes gins, os povez l’lire édsu ch’site intarnète éd chés Archives éd no départémint d’la Sonme, à chol rubrique éd chés « Dons de mémoire ». Gramint d’souvnirs du temps d’Foch is ont brulè din chl’incendie d’éch catieu in 1951. Quiques dotchumints is nn’ont récapè… Chés suiyants à ch’capitaine Laperche (qu’il avoait montè in grade in 1920) is szé wardoai’t din leus papieus d’famille. Achteure rien n’sro pu ni pardu ni étreumè : un live i vient d’éte dépuliè pèr échl achuchon Démucher dsous ch’titre : « Le journal inédit de l’Armistice 14-18 ». J’vos dis adè, in m’défulant dvant ch’catieu d’Belloè qu’il o tè jolimint radiminchè. I n’y manque qu’éne plaque aveuc, d’écrit dsu, él nom à Paul Laperche.

Adè,

Tchot Mile ch’Reudailleu

Équérbotin : Escarbotin

rindu : arrivé

signure : signature

is fuch’t : ils soient

suiyant : héritier

is szé wardoai’t : ils les gardaient

étreumè : dispersé

dépuliè : publié

achuchon : association

radiminchè : restauré